LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 10, FIN)


X




Eduardo continue à l’embrasser langoureusement en passant sa main dans sa chevelure, il bande, elle mouille… Et le revoilà en train de laisser aller sa main le long du corps de cette muse ensorceleuse qui  se laisse faire et apprécie le moindre geste, le moindre souffle.
Eduardo tout à coup un peu pressé se libère de son jean’s et de son caleçon. Comme il fait bien chaud dans la chambre et que l’ambiance est tout aussi chaleureuse il n’est pas pensable de se mettre dans les draps !
Manon, jamais à court d’imagination se remet à l’exploration du corps d’Eduardo en l’embrassant, en titillant d’abord ses tétons et en le caressant du torse au ventre, ensuite c’est en douceur qu’elle continue à l’embrasser et à descendre jusqu’à ses parties intimes, de soupirs en aspirations, elle savoure le gland bien tendu de son partenaire en le léchant avec insistance… Elle porte le sexe dans sa bouche et l’enfonce aussi loin qu’elle le peut en vas et viens régulier et doux, elle aspire et embrasse, elle souffle et lèche tout en caressant ses testicules, les malaxant lentement… Eduardo machinalement et en transe guide la tête de Manon de la main et tente de calmer un peu la fougue de l’acte pour ne pas jouir illico, elle caresse alors son petit bijou et attrape le sexe d’Eduardo et l’enfonce en elle… Il entre et il sort entièrement, reviens et reste, les frissons envahissent une nouvelle fois leur corps. Ils gémissent, prennent leur pied et se font entendre ! Ils transpirent le désir comme on fond en plein soleil, c’est bon… En même temps qu’il la pénètre, il l’embrasse et aspire un téton après l’autre toujours en douceur, chaque fois qu’il se sent proche d’exploser en elle il ralenti la cadence. Manon agite le bas de son corps à mesure que l’orgasme approche, Eduardo le sentant, s’enfonce plus fort en elle, encore et encore… Encore et encore, ils jouissent ensemble tous les deux synchro !

Essoufflés, ils reprennent leurs esprits, cette fois c’est l’heure, il est 14h00 et c’est à 15h00 qu’Eduardo doit prendre son train.


« Tu m’accompagnes au train j’espère ?
-         Tu veux vraiment que je le fasse, t’as pas peur de ne pas réussir à partir ? » demande Manon avec humour.
-         Non, je n’ai pas peur. A moins que ce soit toi qui ai peur de ne pas réussir à me laisser partir !
-         T’es terrible Eduardo, mais je relève le défi » dit Manon en se levant d’une traite du lit.

Elle va vite prendre une douche (et oui, encore !) et se faire une petite beauté. Eduardo pendant ce temps se rhabille et réunit encore quelques affaires. C’est à ce moment là qu’il découvre un petit papier plié dans son sac, il l’ouvre et lit… En refermant le petit poème de Manon il esquisse un sourire de satisfaction et le remet dans son sac comme si rien était.

Manon sort de la salle de bain pimpante comme elle le fut tout le long de ce week-end.
« Ca y est t’es prêt ?
-         Oui, on y va !»

C’est à pied qu’ils se rendent à la gare, il est 14h45 quand ils arrivent, ils n’ont plus trop le temps de s’éterniser. Jusqu’au dernier moment ils ne disent aucun mot comme paralysés. Avant de rentrer dans le train Eduardo dit à Manon : « Ne dis rien, je te dis le dernier mot… On se retrouvera un jour tous les deux, je ne sais pas quand, je ne sais pas en quelle circonstance, mais ce week-end fut si intense qu’il me parait impossible que ça s’arrête »

Manon sourit et l’embrasse : le baiser semble ne pas vouloir finir, il est long, magique, magnifique, doux… La sirène du train retentit, les portes se ferment alors, Manon reste immobile et agite sa main pour lui dire aurevoir, Eduardo reste collé contre la vitre jusqu’au moment où il n’aperçoit plus sa silhouette…

Manon s’assoit un moment sur un banc de la gare comme vidé de toute son énergie.



FIN

LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 9)


IX




Il est midi, Eduardo devra prendre le train vers quinze heure pour regagner sa région, Manon n’est pas pressée, elle restera sur place où sa famille viendra la retrouver.
Manon dort à point fermé, Eduardo lui se lève et en profite pour réunir toutes ses affaires, sans bruit il va prendre sa dernière petite douche à l’hôtel et commander un petit déjeuner puisqu’au resto pour les clients qui s’attardent il y a encore possibilité de le demander avant treize heure. A son tour il regarde sa belle muse endormie et se dit que cette fois il saura quoi écrire puisque c’est un passionné lui aussi d’écriture.

Il met sa chemise blanche à fine rayure noire, enfile son boxer et se fait des grimaces dans le miroir en face du lit. Manon se réveille en douceur et le surprend, il se retourne et lui fait un grand sourire en disant « Tu sais on a encore un peu de temps avant que je ne reparte… Et si on se faisait une journée de plus ?
"Pour la journée de plus, je voudrais bien, mais vois-tu, j’ai d’autres projets, cela dit là tout de suite, oui, on a encore du temps » Répond t-elle encore un peu vaseuse.
Eduardo s’approche d’elle et l’informe que l’on va leur apporter le petit déjeuner mais avant il se penche sur elle pour l’embrasser chaleureusement et longuement, les mots dans certaines situations sont parfois inutiles, il font l’amour une nouvelle fois, le garçon de chambre arrive livrer en tapant à la porte il les interrompt. Quand il repart,tout recommence... Manon n’a pas faim, elle boit juste un petit café. Elle est exténuée mais son sourire et sa bonne volonté la rende toujours plus belle.

Eduardo se perd un instant dans ses pensées, il n’a vraiment pas envie de retourner à sa vie, il revoit ce week-end en boucle et se dit qu’il ne faut pas en rester là, que ce qu’il aime de Manon ne peut être que plus beau en la connaissant davantage et que pour aimer une personne il faut qu’elle transpire le bonheur et l’optimisme comme cette femme qui n’a pas froid aux yeux : « Ca va Eduardo ? » lance Manon faisant revenir à la réalité son cupidon.

« Oui très bien t’inquiète !
-         T’es sur parce que là tu n’en donne pas l’impression ?
-         Oui, oui, t’inquiète, je suis juste un peu nostalgique mais ça va passer » répond t-il d’un sourire.

Manon le prend alors dans ses bras. Eduardo est un grand sentimental et elle aime ça, cela dit, il n’est pas prévu pour eux que cette histoire deviennent sérieuse même si on rêve tous d’imaginer un happy end à chaque histoires qui se passent relativement bien. Oui c’est vrai, ils pourrait se dire : « Bon allez encore une nuit puis une autre, puis une autre… » Mais tout ceci ne mènerait qu’à la rupture de leurs ménages respectifs et si Eduardo y pense, Manon n’ose même pas l’imaginer…

Pour encore planer dans une bonne atmosphère Manon allonge Eduardo sur le lit et se pose à cheval sur lui : « Tu es encore un peu à moi, je veux encore en profiter !! »
Eduardo aurait voulu la pousser et lui dire non cette fois, mais son cœur l’entraîne vers quelque chose de plus agréable. Manon se frotte par-dessus le jean’s d’Eduardo et sent la passion revenir au galop et comme le premier soir et plusieurs fois ce week-end, le beau cupidon se sent à l’étroit dans son jean’s, encore !

Eduardo prend Manon par le cou et l’attire pour l’embrasser encore. C’est aux anges qu’il emmène sa dulcinée du moment, cette femme qui adore les câlins et les bisous…
Et ce n’est plus avec fougue qu’il la prend, c’est tout en douceur qu’il veut faire encore l’amour avec elle, que cela dure tout le temps avant de partir et que Manon l’accompagne à la gare avec l’envie de recommencer…

LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 8)


VIII




Vous direz, c’est sur, qu’il y a que dans les romans et les contes que tout se passe aussi bien mais quand on se donne la volonté et que l’on relativise et que l’on croit en soit tout peut arriver ! L’aventure peut s’avérer être périlleuse : Etre tentée, se laisser aller ! Quoi qu’il en soit, le week-end est presque fini !


Manon et Eduardo sont fatigués, c’est vrai, mais ils ne laissent rien paraître, c’est dans le lit maintenant qu’ils vont rester jusqu’à au moins dix heures ; de tendresse en caresses, de baisers en actes sexuels, les deux amants en viennent aux confidences « Tu vois Manon, je pense que je serai moins agressif les jours qui viennent !
-         Tu m’étonnes ! –dit Manon en s’étirant-
-         Tu vas pouvoir gérer j’espère le fait que l’on ne se reverra plus ? –demande Eduardo sérieusement-
-         Ne t’inquiète pas pour moi, nous savions ce qu’il en était de nous des le début, on ne va pas maintenant s’apitoyer, au contraire !
-         Et si tu avais envie de me revoir après ?
-         J’éviterai de t’en parler, avec le temps ça passera, je suis très amoureuse comme tu le sais ! » Répondit Manon la boule au ventre.

Eduardo se rassure de la voir si sure d’elle et évite d’aller plus loin, Manon consent par un long silence. Il reste encore deux petites heures !

C’est en s’embrassant qu’ils rompent ce silence un peu lourd. Manon caresse le torse nu et chaud d’Eduardo tandis qu’il caresse son dos et ses fesses en les massant avec prestesse, l’entrejambe de Manon est trempée, il en profite pour faire glisser son doigt et caressant son clitoris et en humidifiant son anus. En écoutant son souffle de plus en plus présent suivi d’un léger tremblement, il continue pendant qu’elle s’occupe avec sa main de caresser son sexe qui gonfle à mesure de vas et vient réguliers, ils s’embrassent encore quand Eduardo entre en elle tout doucement, ils transpirent, se mélange, le son de leur voix ne font qu’alimenter cet ultime délice.
Manon jouit et jouit encore. Eduardo se retire et l’invite à se mettre en levrette et s’introduit en elle en touchant son anus et en le mouillant le plus possible, c’est quand il l’a fait encore jouir qu’ils décident ensemble d’un coït anal : En douceur puis un peu plus fort l’excitation à son comble dû à l’étroitesse de l’endroit et de ses flux et reflux ne tarde pas à faire jouir très fort à son tour Eduardo, Manon le suit, gémissant de plaisir.
Épuisés tous les deux, il leur reste encore un peu de temps pour se reposer ...

C’est pendant qu’il s’est assoupi que la tête sur son torse elle se met à penser à toutes ces fois où elle a rêvé ce moment, la voilà heureuse d’avoir pu combler ce manque et ce besoin qu’elle avait de retrouver un peu la fougue de la première fois, elle se refait en rêve ce week-end, tout fut parfait. Eduardo est magnifique et quand il dort il garde son sourire, ses jours aussi lui auront fait du bien. Manon se demande simplement s’il saura garder ce trop plein auprès de sa femme quand il rentrera et c’est en ce convainquant du contraire qu’elle parvient enfin à s’endormir à son tour.

LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 7)




VII



Elle enlève maintenant son string et ses bas tout en continuant le striptease qu’elle avait commencé à faire en dansant pour exciter son Cupidon, oui, Cupidon la fait rêver, il n’est pas son grand amour, il n’est pas celui qui tiendra sa main jusqu’au bout, mais il restera ce petit coin de verdure fraîche,  cette jeunesse et son impertinence, sa manière de grandir et encore de conquérir par d’éternelles expériences invitants aux fantasmes, toujours faire son show, le cœur d’un homme n’est jamais totalement conquis par celui de celle qui partage sa vie que si elle sait par expérience que rien est acquis, il faut avoir de l’imagination et rester une femme à par entière. Un enfant ne doit jamais être un obstacle à une vie sexuelle. Manon à juré fidélité et elle est fidèle, fidèle à ses engagements, fidèle à elle-même, honnête, son ouverture d’esprit ne s’est pas posé là un jour pour un plaisir égoïste mais pour un feu d’artifice permanent.
Eduardo comprend très vite qu’une telle âme ne peut être abandonnée d’un homme qui lui a offert son cœur. Lui aussi est amoureux de sa femme, mais il ne lui dira jamais qu’il est allé cherché ce qui lui manquait dans les bras d’une autre, elle ne comprendrait pas, Manon mis du temps à le comprendre et elle ne saurait dire si elle se ferait à cette idée, y penser est une chose, mais concrètement... Enfin… C’est tout contre le cœur d’Eduardo qu’elle pose sa tête, d’un bisou sur le front, il lui dit encore : « Tu veux que je te fasse une confidence Manon ? –puis il continue sans la laisser répondre- Je n’ai aucun remord, aucun regret !
- Tu me rassure –dis Manon se moquant gentiment de lui-
-         Tu veux pas être ma maîtresse encore
-         Le temps de cette nuit Eduardo –Dit Manon d’un ton plus grave-
-         Dommage, je sais que tu vas me manquer
-         Là tout de suite je dirai comme toi, je sais que ça va être dur au début, on va peut-être souffrir qui sait, de la séparation, et je ne veux pas tomber folle amoureuse de toi, devoir vivre avec toi toujours dans ma tête alors que je suis heureuse en ménage, je ne quitterai jamais mon mari !
-         J’avais compris ! » Dit Eduardo brisant la glace, la conversation penche trop vers les lamentations, il fallait clore le débat.
-         « je t’aime » Lança l’un d’eux, puis le silence s’installa, puis les rires, puis le coup de barre (trop sommeil (sourire)).

Durant le temps qu’il leur reste maintenant, il faut un peu qu’ils récupèrent. Manon se retourne dans son coin pour dormir, Eduardo se love contre son corps tout en douceur.

Il n’est pas loin de quatre heure du matin, Manon se réveille, se retourne et sent cette présence à côté d’elle, comme elle va disparaître bientôt cette présence endormi, il faut peut-être la réveiller tout en douceur par des caresses, des baisers, elle s’exécute !
Eduardo entre l’éveil chaleureux et le sommeil semble aimer ça… Pour le voir elle allume la bougie de la veille et la pose sur la table de nuit juste à côté d’elle. Eduardo ouvre les yeux : « C’est l’heure ? » demande t-il, Manon lui sourit et lui dit : « Il nous reste vraiment plus qu’une matinée, j’ai encore envie de profiter de toi… » Eduardo encore un peu sonné se lève et va dans la salle de bain se faire un brin de toilette pour honorer sa belle inspiratrice, pour se faire il lui faut être bien réveillé.
Cette fois ci, c’est elle qui va le suivre dans la salle de bain et le rejoindre dans la douche.
Eduardo accueille Manon avec plaisir à ses côtés et décide de lui faire lui-même sa toilette : Dans sa main, il met un peu de gel douche et en douceur commence à lui frotter le cou et descend sur sa poitrine, Manon imite son amant, ils sont maintenant bien réveillés, se rincent et sortent ensemble de la douche, ils s’essuient vigoureusement pour se faire l’amour l’instant d’après sur le lavabo :
« Tu es du viagra ambulant, on te l’a déjà dit ça ? » Dit Eduardo en la pénétrant en douceur. Manon rit de cette comparaison et gémit à chaque fois qu’il la bouscule… Elle est bien inspirée, c’est tout !
Quand tous deux atteignent l’orgasme après les vas et vient d’Eduardo tout en douceur, Manon dans un soupir coquin lance : « Je pense que tu es encore capable de me faire atteindre le nirvana deux ou trois fois avant que l’on ne rentre chacun de notre côté, le temps de recharger…
-         Ah ouais ?  t’es toujours partante ? Tu m’épates toi, t’es jamais fatiguée !
-         Le temps pour toi de recharger ! » répète t-elle en un sourire.

Eduardo apprécie cet humour et cette générosité dans la manière qu’à d’offrir Manon, bien des femmes sont ouvertes et se ferment après quelques années dans les bras du même homme, elle, à juste fait une petite entorse à son couple pour mieux repartir dans le jeu de séduction avec son mari. Il faut parfois de la nouveauté à l’être pour continuer à s’épanouir, pas une histoire d’amour dans toute sa splendeur mais un petit feu d’artifice pour laisser renaître d’autres et d’autres étincelles. Eduardo a été mis au parfum dès leur premières confidences. Même s’il trouve parfois excessives les attitudes de Manon quant à sa manière de mettre « carte sur table » de « se prendre la tête » ou tout simplement de s’attacher. Il peut admettre qu’il est bon de se sentir désiré et courtisé de la sorte. Il pourrait même passer outre le fait que cette muse s’attache à lui parce qu’au fond, nous n’avons qu’une vie, se laisser aller dans un rêve, réaliser son fantasme c’est bien vivre une once de plénitude et de fierté !

Dormir, non ils ne dormiront pas, ils ont décidé de repartir repu, enfin pour quelques heures, le temps de « recharger » !

LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 6)


VI





Ils ne se reverront plus après ce week-end mais il préfère ne pas y penser et n’y pense pas, le moment est fort comme tous ceux vécus ce week-end. Peut-être ressentent-ils des sentiments, c’est sur, nous pouvons tous en ressentir après une telle aventure …

Eduardo s’est un peu assoupi, Manon en profite pour écrire un peu :

« Le temps d’un week-end,
Tu as été à la hauteur de tes confidences,
Que cette nouvelle se répande !
Tu es et restera ma belle récompense,

Je te garderai dans mon cœur
Une place ensoleillée,
Quand renaîtront les ardeurs
De notre rêve éveillé !

Tu pourras toujours me retrouver ailleurs
Quand tu n’auras pas le moral,
Reprendre de nous le meilleur
De nos douceurs extrêmes ou animales.

Je remercie le ciel d’avoir croisé ta route
D’avoir reçu autant que j’ai donné…
Ne sois jamais à mon sujet dans le doute
Car quand je donne, je ne reprends jamais !

Bonne route mon Cupidon,
Tendresse et baisers ! »

Manon glisse ces quelques lignes dans le sac de Eduardo et en profite pour reprendre une douche et se changer. Après un petit somme, Eduardo se réveille. « Tu n’as pas dormi beaucoup ! » Dit-elle
« Je rechargeais !» Répond t-il, souriant, sous le charme de la nouvelle tenue de Manon.

Elle sourit à son tour et sent de nouveau son cœur battre très fort, elle s’allonge à côté de Eduardo qui la regarde intensément en lui caressant le visage, il ne dit rien mais ses yeux parlent, elle en profite pour  l’embrasser alors… « Je rêvais de t’embrasser, je me demandais si tu le faisais bien, j’ai ma réponse ! » Lança Manon. Eduardo alors demande « Et qu’elle est elle ta réponse ?
- J’adore ! » Répond Manon en recommençant à savourer ses lèvres. Eduardo léger comme une plume et fier recommence les caresses, les baisers sur tout le corps, il fallait qu’il en profite. Le corps frissonnant de Manon l’invite à recommencer et l’entendre gémir l’excite. Eduardo lui dit aimer lui faire du bien et lui parle comme un amoureux romantique, elle apprécie et se laisse aller, l’instant est propice et bien choisi pour garder pour eux tout ce qu’ils ressentent et se dire tout ce qui leur passe par la tête.

Manon se lève et commence à danser sur la musique qui passe en boucle depuis le début de la soirée (Il est minuit passé, elle est vêtu d’une robe chemisier noire ouverte en décolleté plongeant, elle porte un soutient gorge blanc et noir, un string coordonné et une paire de bas noir, et chaussée de ses escarpins (toujours)…) elle bouge son corps et se laisse porter par la musique qu’elle trouve planante et déboutonne un peu plus sa robe. Eduardo regarde le spectacle des étoiles plein les yeux, il la rejoint sur « la piste » , Manon en plaisantant lui dit « Je ne sais pas s’il est autorisé ici de rentrer en calbut sur la piste de danse !
- Je ne suis pas n’importe qui moi, ils ne diront rien » Répond Eduardo complice du jeu !
Il s’approche d’elle et se laisse lui aussi séduire par la musique, son souffle dans le cou de Manon, il continue ce qu’elle à commencé à faire, il déboutonne sans se presser sa robe, lorsque cette dernière tombe au sol, il libère sa poitrine bien ferme pour encore l’aspirer avec délice, Manon se laisse aller. Tout deux tombent à genoux au sol et continue à se faire du bien, de confidences en baisers, de battements de cœurs, de chair de poule à chaleur, l’ambiance est torride et riche encore de leurs ébats. C’est en levrette que par pulsions et « sauvagerie doucereuse »qu’ il jouiront laissant s’exprimer l’envie mêlée à leur voix.

« Tu m’as vidé, je crois que j’ai plus rien ! » Lance Eduardo pas remis encore de l’intensité de l’acte, essoufflé et souriant, satisfait !
Sur le même ton amical Manon se laisse aller, elle aussi à ses ressentis :
« On va dormir un peu mais tu vas te remettre tu vas voir !
- T’es jamais rassasiée toi
- Je croyais que tu m’épuiserais comme tu as dit la dernière fois, « Je t’épuiserai à force », tu ne te rappelle pas ? »
Eduardo adresse à Manon un sourire coquin et renchéri :  « Mytho, t’es même pas un tout petit peu épuisée ?
-         Un petit peu mais je n’ai pas sommeil là tout de suite !
-         Vraiment ? Pas un pet de fatigue, t’es sure ? Viens je vais te câliner un peu et te chanter une berceuse !
-         Si tu peux me caresser en même temps, ça ne me gêne pas…
-         T’es vraiment une coquine, une grosse cochonne même !
-         Et tu n’aimes pas ça ?-demande Manon d’un sourire esquissé et aussi de malice-
-         J’adore ça ! T’es vraiment la plus sensas que j’ai serré dans mes bras et baisé ! »
Manon qui n’a pas cessé d’avoir le cœur qui bat tout au long de l’aventure sent la chaleur l’envahir jusqu’au cerveau :  « Tu dis ça à toutes celles qui te font exploser toute une nuit, tu es un vrai macho Eduardo ! » Pouffe t-elle
« Je ne sais pas si j’ai même dit ça à ma femme, je n’ai pas le souvenir d’avoir rencontré une femme  aussi ouverte que toi, je crois que ce genre de nana sont trop rares et avec bonheur je tombe dessus, mais, elle n’est pas pour moi ! » Dit Eduardo plus sérieusement. Manon rougit un peu :  « Tu es charmant comme tu es beau Eduardo, je sais que cette femme là t’attends quelque part !
-         A quelle gare me donnera t-elle rendez-vous ?
-         Je ne sais pas moi, je ne suis pas un devin » sourit Manon.

LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 4 et 5)


IV


Dès la fin du repas, c’est avec plaisir que Eduardo paie la note. En sortant du restaurant pour se rendre à l’hôtel afin de se reposer un peu. Manon s’arrête à un tabac en panne de cigarettes, pendant ce temps Eduardo passe chez le fleuriste… Quand ils de retrouvent, il lui offre un  beau bouquet de roses rouges, Manon qui ne s’y attendait pas est rougit un peu,  trouvant le présent touchant et adorable. L’après-midi se passe, toujours sans aucun problème.

De retour à l’hôtel il rentre poser leurs affaires pour se retrouver ensuite dans la salle du restaurant, un serveur leur donne la carte dès leur arrivée, ils se commande un petit apéro en se souriant « On va être ivre à force de boire comme ça » Lance Manon. « L’ivresse peut créer une belle ambiance. » Répond Eduardo.

Ensuite après avoir choisi leur menu sur la carte le téléphone de Eduardo sonne, il est un peu gêné et se lève de sa chaise pour parler à la personne au bout du fil. Manon pense que le week-end risque de couper court, elle comprend qui appelle et craint un peu la raison de ce coup de fil, enfin, quoi qu’il en soit, elle ne veut pas non plus mettre la charrue avant les bœufs. Tandis que Eduardo parle au téléphone, Manon jette un oeil sur le sien et y lit « Je t’aime, ne soit pas sage ! » , elle sourit et, regardant Eduardo, toujours très posé et sérieux dans sa manière de s’adresser à son contact, elle se dit vraiment que tout est bien dans le meilleur des monde, et fabuleux, bien entendu !

Enfin, après quelques minutes qui commençaient à être vraiment longues, Eduardo revient à la table :
« Ouf, c’était ELLE, ELLE ne retrouvait  plus la passoire pour les pattes, vraiment m’appeler pour ça ! » Dit-il un peu dépité
- Et bien, la voilà renseignée ! » Répond Manon pour ne pas plomber l’ambiance !


Etre en week-end avec Manon est un vrai plaisir pour Eduardo (c’est réciproque !), malgré tout cela le petit coup de fil qu’il a reçu le met encore mal à l’aise. Manon le réconforte et lui demande de croire en la version de sa femme au moins pour ce qu’il reste d’heure à passer ensemble : « Retournons dans la chambre et si vraiment tu ne vas pas bien on ne fera pas… Eduardo coupe Manon et la rassure « Tu plaisantes j’espère ? » Leur entente et l’esprit de cette aventure prend le dessus sur le reste, Eduardo a très envie d’elle, depuis le début de ce week-end, il ne pense qu’à cela, il veut prendre du bon temps, celui qu’hélas il ne trouve pas auprès de sa dulcinée ni dans ses bras.

Après une bonne douche, Manon se prépare pour le dernier soir dans les bras de son cupidon, un petit pincement au cœur mais heureuse d’avoir déjà vécu ce petit bout de vie avec lui. A son tour, Eduardo prend une douche pendant que Manon prépare l’ambiance. Elle enlève son peignoir de bain pour rester en déshabillé noir transparent, elle a pris le temps de se maquiller un peu, de mettre un string et des bas, elle chausse ses escarpins et appelle la réception de l’hôtel pour avoir un petit café et des petites gourmandises pour accompagner le jeu amoureux. Elle allume les bougies sur la petite table se trouvant au pied du lit…

L’hôte de la chambre arrive avant que ne sorte Eduardo de sa douche, Manon à pris soin de mettre un peignoir avant de le faire entrer pour déposer la commande. Il s’en va, ni vu ni connu !

Elle programme son mobile sur sa liste musicale et appuie sur play, la voici dans l’ambiance de ce nouveau délire !





 V



Eduardo sort de la salle de bain et se trouve surpris : « Waouh, tu as fait les choses bien ! C’est vraiment sympa… » Il se met tout de suite par terre à côté d’elle sur le petit tapis en peluche (un peu kitch mais confortable) il ajoute : « T’es belle Manon, vraiment magnifique… » et il l’embrasse. Manon ne le trouve pas mal non plus ! En le regardant elle ne peut s’empêcher de penser malgré tout qu’il va un peu lui manquer après. Quand on parle avec une personne par le biais d’internet c’est bien différent que de la rencontrer et de faire avec elle ce dont on avait rêvé et ce sur quoi on avait fantasmé, cela dit, ils ont déjà vécu de bons délires et c’est grâce à cela qu’ils en sont là ! Eduardo sent qu’elle est mélancolique, elle s’ouvre à lui en lui disant avoir beaucoup de tendresse pour lui : « Moi aussi je t’aime bien Manon, je pense qu’il sera plus dur pour moi de repartir que pour toi, si rien ne me retenait je ne voudrais plus te quitter tellement je me suis régalé tout ce week-end, c’est normal aussi, - plaisante t-il soudain – je suis une drogue dure, dès qu’une femme passe du temps avec moi elle ne peut plus me résister ! » Manon retrouve le sourire en le traitant de macho comme elle aimait le nommer de temps en temps et l’aimer aussi pour ça !

« Alors on pleure ou on profite » Demande Eduardo
« On profite bien sur… » Répond Manon en se jetant à son cou.

Depuis que Manon avait lié amitié avec Eduardo elle s’était toujours dit et se dit toujours qu’elle prendrait le meilleur de ce qui l’intéresse en lui parce qu’elle a déjà tout dans la vie. Alors, pourquoi me direz-vous cette aventure ? Tout simplement parce qu’elle a envie de se connaître davantage, envie d’explorer et de goûter à ce fruit que tous appelle défendu parce qu’il implique deux personnes qui ont déjà le cœur pris. Si alors il faut cacher cette histoire à tous ceux qui ne comprendrait pas, soit ! Faisons-le caché ! Le but dans l’histoire c’est de ne faire souffrir personne et si d’un commun accord les deux « pêcheurs » décide de n’en rien révéler il faut s’en tenir à ces accords quand bien même l’un des deux s’attacherait à l’autre, ce qui est possible qu’il se produise, le jeu en vaut-il la chandelle ? Si celui-ci peut aider à avancer et à se sentir mieux, oui, si non, il ne faut jamais faire les choses contre son cœur ou savoir assumer après quoi qu’il nous en coûte !

La pièce est tamisée et légèrement chauffée. Avec son portable Manon à fait une sélection de chansons pour mettre un fond sonore, elle est maintenant  ouverte au septième ciel !

« Je voulais savoir si tu danses, au premier rendez-vous ? c’est tout ! » Demande Manon qui s’est mis dans l’ambiance avec une chanson romantique.
« Je veux bien danser sur n’importe quoi pourvu que l’on soit bien collés l’un contre l’autre ma coquine ! » Répond Eduardo se levant pour l’emportant dans ses bras.

Et c’est là que commence la chanson, la décadence de Serge Gainsbourg…

A mesure qu’il danse et se frottent, la chaleur de la pièce mêlées à la leur se confond, , la tête d’Eduardo sur la chevelure de sa partenaire et son parfum emplissant ses narines, il murmure : « Tu me fais bander Manon ! » Manon fait fi de cette réflexion et continue à se trémousser afin de caresser de son corps celui de Eduardo : Elle est toujours en déshabillé noir avec ses escarpins et ses bas, lui avec son caleçon et sa chemise blanche à moitié ouverte. La musique envahit l’espace et donne le tempo : Gainsbourg : Initiale BB, La décadence, Je t’aime moi non plus… Cette musique là les fait bien planer, ils sont sur la même longueur d’onde, Eduardo s’empare des lèvre de Manon… C’est reparti pour une nuit torride ! Tous deux ne tardent pas à se retrouver sur le lit, Eduardo laisse sa main se balader le long du corps qu’il désire comme un fou ! En continuant de l’embrasser, lui qui était au dessus d’elle se voit projeté sur le lit, Manon domine ! En douceur elle passe sa main dans la chemise de Eduardo et commence à lui embrasser le torse et à s’attarder sur ses tétons en les léchant et en les titillant un peu, de sa main elle caresse encore le torse et descend tout doucement vers le caleçon, elle sent le sexe de son beau cupidon durcir encore plus lorsque elle s’attarde sur le tissus de son dessous, elle continue d’embrasser son corps et descend peu à peu, toujours en douceur vers l’érection, le caleçon s’envole dans un coin de la chambre ! Eduardo gémit un peu et encore plus lorsque Manon enfonce son sexe dans sa bouche, elle veut faire durer le plaisir, ça dure… ça dure… ça dure ! Eduardo ne voulant pas exploser tout de suite et de cette manière lui dit « Je veux ta chatte, maintenant ! » Il transpire et elle est dans tout ses états… Eduardo plonge en elle d’un coup sec, à son tour Manon se met à gémir et à frissonner… Tous deux jouissent ensemble. Reprenant leurs respirations, après deux minutes Manon dit « La soirée ne fait que commencer n’est-ce pas mon beau Eduardo ?
-Oui, mais là faut que je recharge ! » Lance t-il en souriant.



LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 3)





Quel plaisir d’ouvrir les yeux après un peu de repos ! Se réveiller avec un cupidon ! Ont-ils rêvés ? non ! Ils ont agis !

Il est vrai que tous deux ne se posaient aucune question quant à la suite de leur histoire, il ne fallait pas d’ailleurs qu’ils s’éloignent de la raison pour laquelle ils se sont retrouvés : Profiter de ces deux jours et ne penser à rien d’autre ! De la tendresse et du respect, oui, des points communs naissants les uns derrière les autres !

Ce n’est donc pas une histoire à l’eau de rose quand on pense que chacun d’eux ont une vie et que c’est une escapade qui peut coûter cher autant à l’un qu’à l’autre (sentimentalement), mais c’est aussi l’occasion de s’inspirer entre deux esprits bien pensants, faire l’amour ou baiser pour ceux qui aiment s’adonner à ce « sport » n’est pas une tare, bien au contraire, se faire du bien de la sorte nous ouvre l’esprit sur bien d’autres sujets ! Eduardo et Manon avait besoin de cela, lui parce qu’il ne faisait plus l’amour depuis belle lurette, elle parce qu’elle avait envie d’une aventure passagère, une seule…

Visiter Toulouse, parler de Toulouse n’est pas tellement le sujet ici, donc, lecteur, arrête de lire si tu crois que je vais faire le guide !

Après une petite sieste matinale de deux heures nos deux aventuriers sortent un peu ! Il fait beau pour un jour de novembre, le soleil les suit. C’est main dans la main qu’ils marchent dans les rues de Toulouse comme en pleine découvertes. Ils sont heureux et c’est le week-end !

Après avoir un peu marché et arpenté les rues de la ville, avoir visité musées et autres, ils vont s’assoir à un café pour se reposer un peu.
« Alors, tu veux faire quoi maintenant ? –Lance Eduardo-
- Je connais un petit coin sympa, tu veux que je te le montre ? Mais il nous faut prendre le bus ! » Demande et informe Manon. C'est un endroit beau et vert...
« Toi… O toi … Tu veux me montrer un coin de nature… Allez, va pour le coin de nature ! c’est toi le guide ! Je n’ai pas peur !» Répond Eduardo blagueur et inspiré.

Dans le bus qui les mènent au but, Eduardo et Manon se sont placés tout au fond, le bus est quasiment vide et de blagues en confidences tous deux ne résistent pas à s’embrasser encore et encore, ce qui produit bien sur chez eux une vive excitation ! Se faisant le plus discret possible, il la caresse par-dessus ses vêtements. Si l’on devait les dessiner à l’instant, ils nous feraient penser à un couple d’adolescents qui se fichent des regards sur eux et s’embrassent à pleines bouches quel que soit le moment ou l’endroit ! C’est beau, une aventure qui commence ! Ils sont en osmose parfaite.

Dès leur arrivé à destination, c’est le long du canal du midi qu’ils marchent main dans la main :
« J’ai envie de toi, là, tout de suite ! » lance Eduardo
« Ici ? » Répond Manon.
Sans trop lui donner le choix, il l’attire vers un des plus gros platane qu’il a repéré en arrivant, et, comme à l’accoutumé entre eux, n’hésite pas à se manifester avec aise, il la pousse contre l’arbre, il jette sa veste par terre, Manon laisse la sienne tomber aussi… C’est collée contre ce platane qu’elle succombe encore et toujours au charme envoutant d’Eduardo et c’est avec grand bonheur qu’il l’embrasse en douceur et descend en baisers dans son cou jusqu’à sa poitrine qu’il découvre un peu pour l’embrasser de toute sa fougue et de toutes ses envies…

Baiser, ils ne pensent qu’à ça ! Et pour l’heure, ils ont bien raison !!

De gestes secs, appliqués et précis, Eduardo relève la jupe de Manon et écarte son string pour la caresser un peu, se trouvant de nouveau serré dans son jeans. Il se libère de cela en ouvrant en vitesse son pantalon, il relève la jambe de Manon sur sa hanche pour la pénétrer fortement, l’entrejambe de sa partenaire est trempée, ce qui le rend fou. En même temps qu’il la pénètre il lui serre bien les fesses, le plaisir se fait entendre où par bonheur ce jour là il n’y a personne pour les surprendre, une aubaine ! 

L’ébat, fut furtif mais concluant, excitant… « On recommencera tout de suite à l’hôtel ?!» Dit Eduardo essoufflé mais comblé. « Oui on recommencera ! » se réjouie Manon. Ils reprennent le bus et rient ensemble de leur passage en forêt. « L’été c’est divin, dans un grand champs de pâquerettes, c’est meilleur et surtout c’est plus chaleureux, mais bon… Je peux dire que j’ai pris mon pied ! » dit Manon pas farouche. Eduardo sourit et se réjouit de la voir à ce point et réellement, à lui, compatible !

Avant de retourner à l’hôtel, les deux jeunes tourtereaux s’arrêtent à un petit restaurant pour déjeuner. C’est à une petite table bien décorée que le serveur les installe, la salle est chaleureuse et intime. Comme dehors il fait un peu frais et que dedans il fait assez chaud, Eduardo retire son gilet « Tu permets ? » demande t-il, Manon lui fait un petit clin d’œil, elle adore sa chemise noire qui lui va à ravir, il la déboutonne un peu, elle est toujours envoûtée,  elle craque pour les hommes en chemise (bien sur pas n’importe quel homme et bien sur pas n’importe quelle chemise !) Ils se commandent un petit apéro et le serveur leur sert quelques amuse-gueules, ils se détendent un peu et trinquent à la suite des événements  ils sont heureux. Manon, pendant le repas, qu’elle trouve plutôt silencieux (parce que c’est bon) ôte ses chaussures discrètement et s’amuse avec son pied à caresser l’entrejambe de Eduardo qui semble apprécier ce genre d’initiative : « T’es une vraie allumeuse toi, j’adore ! » chuchote t-il d’un sourire coquin. « Je ne vais pas pouvoir te prendre, là, sur place alors arrête, je vais me sentir un peu à l’étroit si tu vois ce que je veux dire ! » continue t-il d’un air complice et avec le même sourire. Manon avoue adorer le mettre dans tous ses états, c’est une chose qu’elle fait bien et maîtrise… Eduardo l’a très bien compris, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est là !

Ce qui est vraiment superbe dans cette aventure c’est de voir à quel point en s’appréciant par le biais du net, ils se retrouvent ensemble comme s’ils se connaissaient bien, ils savent de quoi parler, ils sont d’accord sur tout et ne parle pas de leurs vies respectives, ils n’ignorent pas que converser sur ce sujet pourrait rompre le charme et leur faire passer le reste du week-end à se prendre la tête, ce n’est vraiment pas le cas !
Le fait de rester authentique paie souvent de belles manières ! Bien sur on embellit toujours nos vérités pour ne pas paraître banal, mais dans l’ensemble on peut se retrouver pour une belle histoire si l’on est honnête ! Il n’y avait donc aucune ambiguïté !

LE TEMPS D'UN WEEK-END (chapitre 2)




Tous deux savent que leur histoire ne durera pas, les raisons leur sont propres et respectables. Mais ce week-end là est à eux et ils resteront copains ! Manon ose l’espérer…

Nos deux tourtereaux n’ont pas dormi de la nuit, à peine un peu somnolés le temps d’une petite pause dans les bras l’un de l’autre, bien collés parce qu’une couchette de train n’est pas des plus confortables vous en conviendrez !

Arrivés en gare de Toulouse une seule idée les anime, une bonne douche dans un hôtel plutôt sympa, Eduardo se laisse guider par Manon qui semble avoir tout prévu, ce qui ne lui déplaît pas, il est sur un nuage et il a faim !

« Tu connais bien cette ville ? » Demande Eduardo
« Assez ! » Répond t-elle d’un clin d’œil. Elle lui explique qu’elle a passé souvent ses vacances par ici mais que c’est un endroit assez retiré pour que quelqu’un daigne la reconnaître, parce qu’il ne faut surtout pas qu’ils soient reconnus !

Eduardo lui fait confiance et la suit dans ce petit hôtel qui, oui, est bien sympa et qui fait petit restaurant. Il fait une petite commande pour manger un peu, Manon n’a pas trop faim, elle commande un café. Ils s’assoient à une table face à face et sans se parler se dévorent des yeux, tantôt en souriant (heureux) tantôt en se dévisageant (excités encore) !
Après son petit déjeuner, Eduardo est rassasié mais tient à sa petite douche, il a déjà une petite idée de la scène…

Dès leur arrivée dans la chambre ils découvrent une endroit bien douillet et une pièce chauffée à bonne température puisque dehors il fait froid !

Posant leurs petits sacs par terre, Eduardo se met aux pieds du lit et écartant ses bras en croix et se laisse tomber dessus, Manon le regarde amusée et va lui donner un baiser avant de le devancer dans la salle de bain. En se dirigeant vers la pièce, elle laisse tomber un a un ses vêtements comme le Petit Poucet ses petits cailloux blancs ; du lit, Eduardo regarde ce spectacle qu’il trouve très passionnant : « Tu comptes vraiment que je reparte à quatre patte chez moi toi ? Coquine… », « Tu pourras toujours venir me frotter le dos si tu veux toi aussi que je te rende la pareille ! » ajoute Manon en souriant. « T’es vraiment superbe » lâche t-il dans un soupir présageant une belle suite…

Un petit moment s’écoule, tout petit, Manon rince sa longue chevelure tandis qu’Eduardo s’introduit en catimini (soit disant !) dans la salle de bain, elle pensait qu’il se dégonflerait peut-être crevé par le voyage etc. Mais non, il est bien là à la regarder se laver et à sentir son sexe se durcir de nouveau, sans le toucher et ensuite entre ses mains. Nu comme un vers il la rejoint dans la douche et s’installe derrière elle, s’en suivent des baisers langoureux, des caresses mousseuses et le plaisir qui suit sensuellement son cours. Manon sort de la douche pendant qu'Eduardo finit de se rincer, elle l’attend en s’essuyant le corps en douceur et le regarde se rincer, le jet d’eau au dessus de la tête !

Un mec qui se douche, c’est excitant, surtout quand il est beau et aussi bien bâtit que lui, enfin c’est ce qu’elle pense !

Manon se pomponne un peu mais ne s’habille pas, Eduardo sort à son tour de la douche, il se colle contre elle déposant toutes les gouttes de son corps encore mouillé sur le corps sec et doux de Manon qui se trouve à demi-surprise et toute frissonnante, les tétons bien durs. Il recommence à l’embrasser, ils aiment s’embrasser, leurs baisers fiévreux est toujours une belle invitation, un fabuleux rendez-vous ! Ils sortent ensemble de la salle de bain sans décoller leur lèvres, Eduardo va s’occuper d’elle, mais avant il la dirige vers le lit, elle, ne regardant que ses yeux ; il la fait tomber sur la couche en douceur et avec élégance, le corps nu de Manon donne des raisons à Eduardo d’avoir envie de la caresser et de l’embrasser partout, il s’exécute et décide de faire durer le plaisir : D’abord sur sa bouche et sur sa poitrine ferme. En même temps qu’il l’embrasse il laisse voyager sa main jusqu’à son sexe en introduisant en douceur son doigt, la fièvre et les frissons reviennent, Manon gémit, le jeu en vaut la chandelle, il descend ensuite jusqu’à son sexe et commence avec sa langue à la déguster. A mesure qu’il s’exécute il la sent toute tremblante elle finit par jouir très fort au contact de cet exquis scénario : Eduardo descendu jusqu’à son sexe et qui la pénètre toujours de son doigt ! A son tour elle aussi l’enchante de ses baisers et de sa langue, il est maintenant debout devant elle, elle s’empare de son sexe et le porte vers sa bouche, reprend sa respiration en même temps, elle savoure son membre comme elle lécherait une glace et le titille encore et encore avec quelques petites aspirations, le sexe presque prêt à exploser, Eduardo s’introduit en Manon d’un coup sec et ralenti la cadence, ils transpirent et prennent leur pied, ils se parlent même pour s’exciter encore… C’est assise sur son sexe par des vas et vient rapide et riche en intensité qu’elle fait jouir Eduardo en elle et jouit à son tour avec lui cette fois !

Dormir ! Non, dormir c’est impossible avec une telle pression, ils ne se connaissent pas encore bien, c’est tout nouveau et ils ont un week-end : « Il ne faut penser à rien se disent-ils d’un air complice »… Mais il faut toutefois un peu se reposer !

LE TEMPS D'UN WEEK-END (chapitre 1)




Manon enfile ses bas, omet de mettre sa culotte, mais pour son rendez-vous accroche ses portes jarretelles et met sa poitrine en avant dans un soutif à balconnets, le blanc en dentelle. Tout en s’apprêtant pour cette aventure, elle sent la chaleur l’envahir à l’idée de faire chavirer cet homme tant attendu. Elle met sa chemisette blanche et laisse une belle ouverture à l’imagination de sa poitrine généreuse.

Eduardo, dans le train trouve le temps long, il imagine des tas de scénarios quant à son aventure avec cette femme qu’il n’aime pour l’heure que pour sa générosité, ses délires, sa sensualité et son amour pour  « la bagatelle ». Sera-t-elle vraiment celle qu’il a pu désirer certains soirs en se caressant dans son lit ? Il savait déjà qu’elle était discrète et humaine, qu’elle avait un grand cœur et qu’elle était ouverte, cela, déjà, le rassurait. Il n’avait aucun remord quand à son mensonge pour venir la rejoindre…

Manon ne se posait pas tant de questions à ce sujet ! Enfin prête, elle se rend à la gare, son cœur s’emportant vigoureusement dans sa poitrine. Le train entré en gare depuis déjà un moment, elle recherche son cupidon tandis que les regards sur elle, de toute part se font pesant. Sera-t-il là ? Aura-t-il osé quitter sa vie pour une aventure sans lendemain ? Au fond, elle n’en doute pas… Elle sait qu’il viendra ! Elle a tout fait pour ça et elle sait que son physique l’attire : Elle n’est pas trop grande mais bien proportionnée, elle a un visage ovale , une bouche pulpeuse, des yeux noisettes, des cheveux qui descendent jusqu’à mis-dos et c’est une femme sexy et charmeuse qui croque dans la vie !

De très loin d’ailleurs, elle l‘aperçois tel qu’elle l’a toujours vu en photo et imaginé physiquement, concrètement : Grand, yeux noirs, cheveux bruns, barbe naissante, un latino… Beau ! Quand leur regards se croisent enfin, le cœur s’emballe de nouveau. C’est en marchant d’un pas décidé qu’elle va vers lui, les pas du bel Apollon sont aussi francs ! Ils se découvrent pour l’heure aussi sensuels « en vrai » que dans leur jeux virtuels, c’est la première impression…


« Alors ma muse, tu vas m’emmener où ? » Demande Eduardo de sa voix grave après lui avoir donné un baiser haut en tendresse sur la joue et lui avoir demandé si elle allait bien. Après un silence, intimidé, Manon reprend ses esprits et lui dit : « J’ai préféré prendre deux billets de train avec couchettes. »

Eduardo salut l’initiative des idées plein la tête :  « Coquine ! Va pour un autre voyage, je ne serai pas seul cette fois ça paraîtra moins long, enfin, j’espère ! Tu m’emmènes où en train ?
« N’importe où pourvu qu’on passe un bon week-end. Fais-moi confiance !» Manon se sent un peu défaillir tant son cœur bat, mais elle garde son optimisme et la liberté espiègle de ses expressions, ce qui fait bien sur sourire Eduardo, qui se laisse guider par cette déesse qui machinalement, avant d’entrer dans le wagon couchette, attrape sa main sans aucune gêne, elle sait ce qu’elle veut tout de suite ! Il est très curieux mais en même temps la surprise sera à la hauteur, il ne le sait pas encore…Il y croit !

Après s’être découvert par le biais de la toile et s’être souvent parlés, tous deux savent déjà par quoi va commencer leur escapade. Eduardo, se pose toujours beaucoup de questions mais ne les expriment pas, l’heure est à la découverte et il ne veut rien gâcher ! Il a pu se libérer et c’est déjà une vraie bonne
nouvelle !

Brûlants d’envie, en s’enfermant dans la couchette, ayant posé leurs affaires, ils se regardent tout d’abord sans ne rien se dire, des yeux qui se fixent intensément, il n’est l’heure de parler, Eduardo s’approche de
« sa » muse et en la collant contre la porte de la cabine l’embrasse avec fougue et l’embrase, il connait l’importance qu’elle attache aux baisers. C’est en la caressant, en l’embrassant encore et encore qu’il sent sous ses mains ce qu’elle a en dessous de ses vêtements et, déductions faites, qu’elle n’a pas de culotte ! A son tour cette fois d’avoir le cœur qui s’emballe. C’est avec une passion ardente qu’en continuant à mettre sa langue au service de celle de sa partenaire qu’il introduit sa main dans son soutien gorge, la fièvre monte ! Eduardo se sent un peu serré dans son jeans, Manon déboutonne un a un les boutons de son pantalon en touchant généreusement son entrejambe… Tout deux n’en peuvent plus, un premier rendez-vous tel que celui-ci c’est souvent très fort ! Eduardo sans enlever son pantalon sort son sexe et incite Manon à se cambrer…

Le cœur toujours battant due à l’émotion et l’effort, Manon et Eduardo peuvent désormais se regarder bien dans les yeux et commencer à discuter, enfin, l’espace de quelques minutes, comblés par  leur première
fois !

« Tu crois que l’on pourra dormir ? » Demande Manon amusée. « C’est ce que tu souhaite ? » Demande à son tour Eduardo de son air de tombeur et bien polisson ! En guise de réponse, Manon s’empare de « son brun latino » et l’embrasse tandis qu’il passe sa main dans sa longue chevelure… Il ne s’était pas menti, ils assurent !