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Eduardo continue à l’embrasser langoureusement en passant sa
main dans sa chevelure, il bande, elle mouille… Et le revoilà en train de
laisser aller sa main le long du corps de cette muse ensorceleuse qui se laisse faire et apprécie le moindre
geste, le moindre souffle.
Eduardo tout à coup un peu pressé se libère de son jean’s et
de son caleçon. Comme il fait bien chaud dans la chambre et que l’ambiance est
tout aussi chaleureuse il n’est pas pensable de se mettre dans les draps !
Manon, jamais à court d’imagination se remet à l’exploration
du corps d’Eduardo en l’embrassant, en titillant d’abord ses tétons et en le
caressant du torse au ventre, ensuite c’est en douceur qu’elle continue à
l’embrasser et à descendre jusqu’à ses parties intimes, de soupirs en
aspirations, elle savoure le gland bien tendu de son partenaire en le léchant
avec insistance… Elle porte le sexe dans sa bouche et l’enfonce aussi loin
qu’elle le peut en vas et viens régulier et doux, elle aspire et embrasse, elle
souffle et lèche tout en caressant ses testicules, les malaxant lentement… Eduardo
machinalement et en transe guide la tête de Manon de la main et tente de calmer
un peu la fougue de l’acte pour ne pas jouir illico, elle caresse alors
son petit bijou et attrape le sexe d’Eduardo et l’enfonce en elle… Il entre et
il sort entièrement, reviens et reste, les frissons envahissent une nouvelle
fois leur corps. Ils gémissent, prennent leur pied et se font entendre !
Ils transpirent le désir comme on fond en plein soleil, c’est bon… En même
temps qu’il la pénètre, il l’embrasse et aspire un téton après l’autre toujours
en douceur, chaque fois qu’il se sent proche d’exploser en elle il ralenti la
cadence. Manon agite le bas de son corps à mesure que l’orgasme approche,
Eduardo le sentant, s’enfonce plus fort en elle, encore et encore… Encore et
encore, ils jouissent ensemble tous les deux synchro !
Essoufflés, ils reprennent leurs esprits, cette fois c’est
l’heure, il est 14h00 et c’est à 15h00 qu’Eduardo doit prendre son train.
« Tu m’accompagnes au train j’espère ?
-
Tu veux vraiment que je le fasse, t’as pas peur de ne pas
réussir à partir ? » demande Manon avec humour.
-
Non, je n’ai pas peur. A moins que ce soit toi qui ai peur de
ne pas réussir à me laisser partir !
-
T’es terrible Eduardo, mais je relève le défi » dit Manon
en se levant d’une traite du lit.
Elle va vite prendre une douche (et oui, encore !) et
se faire une petite beauté. Eduardo pendant ce temps se rhabille et réunit
encore quelques affaires. C’est à ce moment là qu’il découvre un petit papier
plié dans son sac, il l’ouvre et lit… En refermant le petit poème de Manon il
esquisse un sourire de satisfaction et le remet dans son sac comme si rien
était.
Manon sort de la salle de bain pimpante comme elle le fut
tout le long de ce week-end.
« Ca y est t’es prêt ?
-
Oui, on y va !»
C’est à pied qu’ils se rendent à la gare, il est 14h45 quand
ils arrivent, ils n’ont plus trop le temps de s’éterniser. Jusqu’au dernier
moment ils ne disent aucun mot comme paralysés. Avant de rentrer dans le train
Eduardo dit à Manon : « Ne dis rien, je te dis le dernier mot… On se
retrouvera un jour tous les deux, je ne sais pas quand, je ne sais pas en
quelle circonstance, mais ce week-end fut si intense qu’il me parait impossible
que ça s’arrête »
Manon sourit et l’embrasse : le baiser semble ne pas
vouloir finir, il est long, magique, magnifique, doux… La sirène du train
retentit, les portes se ferment alors, Manon reste immobile et agite sa main
pour lui dire aurevoir, Eduardo reste collé contre la vitre jusqu’au moment où
il n’aperçoit plus sa silhouette…
Manon s’assoit un moment sur un banc de la gare comme vidé
de toute son énergie.
FIN