LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 10, FIN)


X




Eduardo continue à l’embrasser langoureusement en passant sa main dans sa chevelure, il bande, elle mouille… Et le revoilà en train de laisser aller sa main le long du corps de cette muse ensorceleuse qui  se laisse faire et apprécie le moindre geste, le moindre souffle.
Eduardo tout à coup un peu pressé se libère de son jean’s et de son caleçon. Comme il fait bien chaud dans la chambre et que l’ambiance est tout aussi chaleureuse il n’est pas pensable de se mettre dans les draps !
Manon, jamais à court d’imagination se remet à l’exploration du corps d’Eduardo en l’embrassant, en titillant d’abord ses tétons et en le caressant du torse au ventre, ensuite c’est en douceur qu’elle continue à l’embrasser et à descendre jusqu’à ses parties intimes, de soupirs en aspirations, elle savoure le gland bien tendu de son partenaire en le léchant avec insistance… Elle porte le sexe dans sa bouche et l’enfonce aussi loin qu’elle le peut en vas et viens régulier et doux, elle aspire et embrasse, elle souffle et lèche tout en caressant ses testicules, les malaxant lentement… Eduardo machinalement et en transe guide la tête de Manon de la main et tente de calmer un peu la fougue de l’acte pour ne pas jouir illico, elle caresse alors son petit bijou et attrape le sexe d’Eduardo et l’enfonce en elle… Il entre et il sort entièrement, reviens et reste, les frissons envahissent une nouvelle fois leur corps. Ils gémissent, prennent leur pied et se font entendre ! Ils transpirent le désir comme on fond en plein soleil, c’est bon… En même temps qu’il la pénètre, il l’embrasse et aspire un téton après l’autre toujours en douceur, chaque fois qu’il se sent proche d’exploser en elle il ralenti la cadence. Manon agite le bas de son corps à mesure que l’orgasme approche, Eduardo le sentant, s’enfonce plus fort en elle, encore et encore… Encore et encore, ils jouissent ensemble tous les deux synchro !

Essoufflés, ils reprennent leurs esprits, cette fois c’est l’heure, il est 14h00 et c’est à 15h00 qu’Eduardo doit prendre son train.


« Tu m’accompagnes au train j’espère ?
-         Tu veux vraiment que je le fasse, t’as pas peur de ne pas réussir à partir ? » demande Manon avec humour.
-         Non, je n’ai pas peur. A moins que ce soit toi qui ai peur de ne pas réussir à me laisser partir !
-         T’es terrible Eduardo, mais je relève le défi » dit Manon en se levant d’une traite du lit.

Elle va vite prendre une douche (et oui, encore !) et se faire une petite beauté. Eduardo pendant ce temps se rhabille et réunit encore quelques affaires. C’est à ce moment là qu’il découvre un petit papier plié dans son sac, il l’ouvre et lit… En refermant le petit poème de Manon il esquisse un sourire de satisfaction et le remet dans son sac comme si rien était.

Manon sort de la salle de bain pimpante comme elle le fut tout le long de ce week-end.
« Ca y est t’es prêt ?
-         Oui, on y va !»

C’est à pied qu’ils se rendent à la gare, il est 14h45 quand ils arrivent, ils n’ont plus trop le temps de s’éterniser. Jusqu’au dernier moment ils ne disent aucun mot comme paralysés. Avant de rentrer dans le train Eduardo dit à Manon : « Ne dis rien, je te dis le dernier mot… On se retrouvera un jour tous les deux, je ne sais pas quand, je ne sais pas en quelle circonstance, mais ce week-end fut si intense qu’il me parait impossible que ça s’arrête »

Manon sourit et l’embrasse : le baiser semble ne pas vouloir finir, il est long, magique, magnifique, doux… La sirène du train retentit, les portes se ferment alors, Manon reste immobile et agite sa main pour lui dire aurevoir, Eduardo reste collé contre la vitre jusqu’au moment où il n’aperçoit plus sa silhouette…

Manon s’assoit un moment sur un banc de la gare comme vidé de toute son énergie.



FIN

LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 9)


IX




Il est midi, Eduardo devra prendre le train vers quinze heure pour regagner sa région, Manon n’est pas pressée, elle restera sur place où sa famille viendra la retrouver.
Manon dort à point fermé, Eduardo lui se lève et en profite pour réunir toutes ses affaires, sans bruit il va prendre sa dernière petite douche à l’hôtel et commander un petit déjeuner puisqu’au resto pour les clients qui s’attardent il y a encore possibilité de le demander avant treize heure. A son tour il regarde sa belle muse endormie et se dit que cette fois il saura quoi écrire puisque c’est un passionné lui aussi d’écriture.

Il met sa chemise blanche à fine rayure noire, enfile son boxer et se fait des grimaces dans le miroir en face du lit. Manon se réveille en douceur et le surprend, il se retourne et lui fait un grand sourire en disant « Tu sais on a encore un peu de temps avant que je ne reparte… Et si on se faisait une journée de plus ?
"Pour la journée de plus, je voudrais bien, mais vois-tu, j’ai d’autres projets, cela dit là tout de suite, oui, on a encore du temps » Répond t-elle encore un peu vaseuse.
Eduardo s’approche d’elle et l’informe que l’on va leur apporter le petit déjeuner mais avant il se penche sur elle pour l’embrasser chaleureusement et longuement, les mots dans certaines situations sont parfois inutiles, il font l’amour une nouvelle fois, le garçon de chambre arrive livrer en tapant à la porte il les interrompt. Quand il repart,tout recommence... Manon n’a pas faim, elle boit juste un petit café. Elle est exténuée mais son sourire et sa bonne volonté la rende toujours plus belle.

Eduardo se perd un instant dans ses pensées, il n’a vraiment pas envie de retourner à sa vie, il revoit ce week-end en boucle et se dit qu’il ne faut pas en rester là, que ce qu’il aime de Manon ne peut être que plus beau en la connaissant davantage et que pour aimer une personne il faut qu’elle transpire le bonheur et l’optimisme comme cette femme qui n’a pas froid aux yeux : « Ca va Eduardo ? » lance Manon faisant revenir à la réalité son cupidon.

« Oui très bien t’inquiète !
-         T’es sur parce que là tu n’en donne pas l’impression ?
-         Oui, oui, t’inquiète, je suis juste un peu nostalgique mais ça va passer » répond t-il d’un sourire.

Manon le prend alors dans ses bras. Eduardo est un grand sentimental et elle aime ça, cela dit, il n’est pas prévu pour eux que cette histoire deviennent sérieuse même si on rêve tous d’imaginer un happy end à chaque histoires qui se passent relativement bien. Oui c’est vrai, ils pourrait se dire : « Bon allez encore une nuit puis une autre, puis une autre… » Mais tout ceci ne mènerait qu’à la rupture de leurs ménages respectifs et si Eduardo y pense, Manon n’ose même pas l’imaginer…

Pour encore planer dans une bonne atmosphère Manon allonge Eduardo sur le lit et se pose à cheval sur lui : « Tu es encore un peu à moi, je veux encore en profiter !! »
Eduardo aurait voulu la pousser et lui dire non cette fois, mais son cœur l’entraîne vers quelque chose de plus agréable. Manon se frotte par-dessus le jean’s d’Eduardo et sent la passion revenir au galop et comme le premier soir et plusieurs fois ce week-end, le beau cupidon se sent à l’étroit dans son jean’s, encore !

Eduardo prend Manon par le cou et l’attire pour l’embrasser encore. C’est aux anges qu’il emmène sa dulcinée du moment, cette femme qui adore les câlins et les bisous…
Et ce n’est plus avec fougue qu’il la prend, c’est tout en douceur qu’il veut faire encore l’amour avec elle, que cela dure tout le temps avant de partir et que Manon l’accompagne à la gare avec l’envie de recommencer…

LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 8)


VIII




Vous direz, c’est sur, qu’il y a que dans les romans et les contes que tout se passe aussi bien mais quand on se donne la volonté et que l’on relativise et que l’on croit en soit tout peut arriver ! L’aventure peut s’avérer être périlleuse : Etre tentée, se laisser aller ! Quoi qu’il en soit, le week-end est presque fini !


Manon et Eduardo sont fatigués, c’est vrai, mais ils ne laissent rien paraître, c’est dans le lit maintenant qu’ils vont rester jusqu’à au moins dix heures ; de tendresse en caresses, de baisers en actes sexuels, les deux amants en viennent aux confidences « Tu vois Manon, je pense que je serai moins agressif les jours qui viennent !
-         Tu m’étonnes ! –dit Manon en s’étirant-
-         Tu vas pouvoir gérer j’espère le fait que l’on ne se reverra plus ? –demande Eduardo sérieusement-
-         Ne t’inquiète pas pour moi, nous savions ce qu’il en était de nous des le début, on ne va pas maintenant s’apitoyer, au contraire !
-         Et si tu avais envie de me revoir après ?
-         J’éviterai de t’en parler, avec le temps ça passera, je suis très amoureuse comme tu le sais ! » Répondit Manon la boule au ventre.

Eduardo se rassure de la voir si sure d’elle et évite d’aller plus loin, Manon consent par un long silence. Il reste encore deux petites heures !

C’est en s’embrassant qu’ils rompent ce silence un peu lourd. Manon caresse le torse nu et chaud d’Eduardo tandis qu’il caresse son dos et ses fesses en les massant avec prestesse, l’entrejambe de Manon est trempée, il en profite pour faire glisser son doigt et caressant son clitoris et en humidifiant son anus. En écoutant son souffle de plus en plus présent suivi d’un léger tremblement, il continue pendant qu’elle s’occupe avec sa main de caresser son sexe qui gonfle à mesure de vas et vient réguliers, ils s’embrassent encore quand Eduardo entre en elle tout doucement, ils transpirent, se mélange, le son de leur voix ne font qu’alimenter cet ultime délice.
Manon jouit et jouit encore. Eduardo se retire et l’invite à se mettre en levrette et s’introduit en elle en touchant son anus et en le mouillant le plus possible, c’est quand il l’a fait encore jouir qu’ils décident ensemble d’un coït anal : En douceur puis un peu plus fort l’excitation à son comble dû à l’étroitesse de l’endroit et de ses flux et reflux ne tarde pas à faire jouir très fort à son tour Eduardo, Manon le suit, gémissant de plaisir.
Épuisés tous les deux, il leur reste encore un peu de temps pour se reposer ...

C’est pendant qu’il s’est assoupi que la tête sur son torse elle se met à penser à toutes ces fois où elle a rêvé ce moment, la voilà heureuse d’avoir pu combler ce manque et ce besoin qu’elle avait de retrouver un peu la fougue de la première fois, elle se refait en rêve ce week-end, tout fut parfait. Eduardo est magnifique et quand il dort il garde son sourire, ses jours aussi lui auront fait du bien. Manon se demande simplement s’il saura garder ce trop plein auprès de sa femme quand il rentrera et c’est en ce convainquant du contraire qu’elle parvient enfin à s’endormir à son tour.

LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 7)




VII



Elle enlève maintenant son string et ses bas tout en continuant le striptease qu’elle avait commencé à faire en dansant pour exciter son Cupidon, oui, Cupidon la fait rêver, il n’est pas son grand amour, il n’est pas celui qui tiendra sa main jusqu’au bout, mais il restera ce petit coin de verdure fraîche,  cette jeunesse et son impertinence, sa manière de grandir et encore de conquérir par d’éternelles expériences invitants aux fantasmes, toujours faire son show, le cœur d’un homme n’est jamais totalement conquis par celui de celle qui partage sa vie que si elle sait par expérience que rien est acquis, il faut avoir de l’imagination et rester une femme à par entière. Un enfant ne doit jamais être un obstacle à une vie sexuelle. Manon à juré fidélité et elle est fidèle, fidèle à ses engagements, fidèle à elle-même, honnête, son ouverture d’esprit ne s’est pas posé là un jour pour un plaisir égoïste mais pour un feu d’artifice permanent.
Eduardo comprend très vite qu’une telle âme ne peut être abandonnée d’un homme qui lui a offert son cœur. Lui aussi est amoureux de sa femme, mais il ne lui dira jamais qu’il est allé cherché ce qui lui manquait dans les bras d’une autre, elle ne comprendrait pas, Manon mis du temps à le comprendre et elle ne saurait dire si elle se ferait à cette idée, y penser est une chose, mais concrètement... Enfin… C’est tout contre le cœur d’Eduardo qu’elle pose sa tête, d’un bisou sur le front, il lui dit encore : « Tu veux que je te fasse une confidence Manon ? –puis il continue sans la laisser répondre- Je n’ai aucun remord, aucun regret !
- Tu me rassure –dis Manon se moquant gentiment de lui-
-         Tu veux pas être ma maîtresse encore
-         Le temps de cette nuit Eduardo –Dit Manon d’un ton plus grave-
-         Dommage, je sais que tu vas me manquer
-         Là tout de suite je dirai comme toi, je sais que ça va être dur au début, on va peut-être souffrir qui sait, de la séparation, et je ne veux pas tomber folle amoureuse de toi, devoir vivre avec toi toujours dans ma tête alors que je suis heureuse en ménage, je ne quitterai jamais mon mari !
-         J’avais compris ! » Dit Eduardo brisant la glace, la conversation penche trop vers les lamentations, il fallait clore le débat.
-         « je t’aime » Lança l’un d’eux, puis le silence s’installa, puis les rires, puis le coup de barre (trop sommeil (sourire)).

Durant le temps qu’il leur reste maintenant, il faut un peu qu’ils récupèrent. Manon se retourne dans son coin pour dormir, Eduardo se love contre son corps tout en douceur.

Il n’est pas loin de quatre heure du matin, Manon se réveille, se retourne et sent cette présence à côté d’elle, comme elle va disparaître bientôt cette présence endormi, il faut peut-être la réveiller tout en douceur par des caresses, des baisers, elle s’exécute !
Eduardo entre l’éveil chaleureux et le sommeil semble aimer ça… Pour le voir elle allume la bougie de la veille et la pose sur la table de nuit juste à côté d’elle. Eduardo ouvre les yeux : « C’est l’heure ? » demande t-il, Manon lui sourit et lui dit : « Il nous reste vraiment plus qu’une matinée, j’ai encore envie de profiter de toi… » Eduardo encore un peu sonné se lève et va dans la salle de bain se faire un brin de toilette pour honorer sa belle inspiratrice, pour se faire il lui faut être bien réveillé.
Cette fois ci, c’est elle qui va le suivre dans la salle de bain et le rejoindre dans la douche.
Eduardo accueille Manon avec plaisir à ses côtés et décide de lui faire lui-même sa toilette : Dans sa main, il met un peu de gel douche et en douceur commence à lui frotter le cou et descend sur sa poitrine, Manon imite son amant, ils sont maintenant bien réveillés, se rincent et sortent ensemble de la douche, ils s’essuient vigoureusement pour se faire l’amour l’instant d’après sur le lavabo :
« Tu es du viagra ambulant, on te l’a déjà dit ça ? » Dit Eduardo en la pénétrant en douceur. Manon rit de cette comparaison et gémit à chaque fois qu’il la bouscule… Elle est bien inspirée, c’est tout !
Quand tous deux atteignent l’orgasme après les vas et vient d’Eduardo tout en douceur, Manon dans un soupir coquin lance : « Je pense que tu es encore capable de me faire atteindre le nirvana deux ou trois fois avant que l’on ne rentre chacun de notre côté, le temps de recharger…
-         Ah ouais ?  t’es toujours partante ? Tu m’épates toi, t’es jamais fatiguée !
-         Le temps pour toi de recharger ! » répète t-elle en un sourire.

Eduardo apprécie cet humour et cette générosité dans la manière qu’à d’offrir Manon, bien des femmes sont ouvertes et se ferment après quelques années dans les bras du même homme, elle, à juste fait une petite entorse à son couple pour mieux repartir dans le jeu de séduction avec son mari. Il faut parfois de la nouveauté à l’être pour continuer à s’épanouir, pas une histoire d’amour dans toute sa splendeur mais un petit feu d’artifice pour laisser renaître d’autres et d’autres étincelles. Eduardo a été mis au parfum dès leur premières confidences. Même s’il trouve parfois excessives les attitudes de Manon quant à sa manière de mettre « carte sur table » de « se prendre la tête » ou tout simplement de s’attacher. Il peut admettre qu’il est bon de se sentir désiré et courtisé de la sorte. Il pourrait même passer outre le fait que cette muse s’attache à lui parce qu’au fond, nous n’avons qu’une vie, se laisser aller dans un rêve, réaliser son fantasme c’est bien vivre une once de plénitude et de fierté !

Dormir, non ils ne dormiront pas, ils ont décidé de repartir repu, enfin pour quelques heures, le temps de « recharger » !