VIII
Vous direz, c’est sur, qu’il y a que dans les romans
et les contes que tout se passe aussi bien mais quand on se donne la volonté et
que l’on relativise et que l’on croit en soit tout peut arriver !
L’aventure peut s’avérer être périlleuse : Etre tentée, se laisser
aller ! Quoi qu’il en soit, le week-end est presque fini !
Manon et Eduardo sont fatigués,
c’est vrai, mais ils ne laissent rien paraître, c’est dans le lit maintenant
qu’ils vont rester jusqu’à au moins dix heures ; de tendresse en caresses,
de baisers en actes sexuels, les deux amants en viennent aux confidences
« Tu vois Manon, je pense que je serai moins agressif les jours qui
viennent !
-
Tu m’étonnes ! –dit Manon en s’étirant-
-
Tu vas pouvoir gérer j’espère le fait que l’on ne se reverra
plus ? –demande Eduardo sérieusement-
-
Ne t’inquiète pas pour moi, nous savions ce qu’il en était de
nous des le début, on ne va pas maintenant s’apitoyer, au contraire !
-
Et si tu avais envie de me revoir après ?
-
J’éviterai de t’en parler, avec le temps ça passera, je suis
très amoureuse comme tu le sais ! » Répondit Manon la boule au
ventre.
Eduardo se rassure de la voir si sure d’elle et évite
d’aller plus loin, Manon consent par un long silence. Il reste encore deux
petites heures !
C’est en s’embrassant qu’ils rompent ce silence un peu lourd.
Manon caresse le torse nu et chaud d’Eduardo tandis qu’il caresse son dos et
ses fesses en les massant avec prestesse, l’entrejambe de Manon est trempée, il
en profite pour faire glisser son doigt et caressant son clitoris et en
humidifiant son anus. En écoutant son souffle de plus en plus présent suivi
d’un léger tremblement, il continue pendant qu’elle s’occupe avec sa main de caresser
son sexe qui gonfle à mesure de vas et vient réguliers, ils s’embrassent encore
quand Eduardo entre en elle tout doucement, ils transpirent, se mélange, le son
de leur voix ne font qu’alimenter cet ultime délice.
Manon jouit et jouit encore. Eduardo se retire et l’invite à
se mettre en levrette et s’introduit en elle en touchant son anus et en
le mouillant le plus possible, c’est quand il l’a fait encore jouir qu’ils
décident ensemble d’un coït anal : En douceur puis un peu plus fort
l’excitation à son comble dû à l’étroitesse de l’endroit et de ses flux et
reflux ne tarde pas à faire jouir très fort à son tour Eduardo, Manon le suit,
gémissant de plaisir.
Épuisés tous les deux, il leur reste encore un peu de temps
pour se reposer ...
C’est pendant qu’il s’est assoupi que la tête sur son torse
elle se met à penser à toutes ces fois où elle a rêvé ce moment, la voilà
heureuse d’avoir pu combler ce manque et ce besoin qu’elle avait de retrouver
un peu la fougue de la première fois, elle se refait en rêve ce week-end, tout
fut parfait. Eduardo est magnifique et quand il dort il garde son sourire, ses
jours aussi lui auront fait du bien. Manon se demande simplement s’il saura
garder ce trop plein auprès de sa femme quand il rentrera et c’est en ce
convainquant du contraire qu’elle parvient enfin à s’endormir à son tour.
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