IV
Dès la fin du repas, c’est avec plaisir que Eduardo paie la
note. En sortant du restaurant pour se rendre à l’hôtel afin de se reposer un
peu. Manon s’arrête à un tabac en panne de cigarettes, pendant ce temps Eduardo
passe chez le fleuriste… Quand ils de retrouvent, il lui offre un beau bouquet de roses rouges, Manon qui ne
s’y attendait pas est rougit un peu,
trouvant le présent touchant et adorable. L’après-midi se passe,
toujours sans aucun problème.
De retour à l’hôtel il rentre
poser leurs affaires pour se retrouver ensuite dans la salle du restaurant, un
serveur leur donne la carte dès leur arrivée, ils se commande un petit apéro en
se souriant « On va être ivre à force de boire comme ça » Lance
Manon. « L’ivresse peut créer une belle ambiance. » Répond Eduardo.
Ensuite après avoir choisi leur
menu sur la carte le téléphone de Eduardo sonne, il est un peu gêné et se lève
de sa chaise pour parler à la personne au bout du fil. Manon pense que le
week-end risque de couper court, elle comprend qui appelle et craint un peu la
raison de ce coup de fil, enfin, quoi qu’il en soit, elle ne veut pas non plus
mettre la charrue avant les bœufs. Tandis que Eduardo parle au téléphone, Manon jette un oeil sur le sien et y lit « Je t’aime, ne soit
pas sage ! » , elle sourit et, regardant Eduardo, toujours très posé et sérieux dans
sa manière de s’adresser à son contact, elle se dit vraiment que tout est bien
dans le meilleur des monde, et fabuleux, bien entendu !
Enfin, après quelques minutes qui
commençaient à être vraiment longues, Eduardo revient à la table :
« Ouf, c’était ELLE, ELLE ne
retrouvait plus la passoire pour les
pattes, vraiment m’appeler pour ça ! » Dit-il un peu dépité
- Et bien, la voilà
renseignée ! » Répond Manon pour ne pas plomber l’ambiance !
Etre en week-end avec Manon est
un vrai plaisir pour Eduardo (c’est réciproque !), malgré tout cela le
petit coup de fil qu’il a reçu le met encore mal à l’aise. Manon le réconforte
et lui demande de croire en la version de sa femme au moins pour ce qu’il reste
d’heure à passer ensemble : « Retournons dans la chambre et si
vraiment tu ne vas pas bien on ne fera pas… Eduardo coupe Manon et la rassure
« Tu plaisantes j’espère ? » Leur entente et l’esprit de cette
aventure prend le dessus sur le reste, Eduardo a très envie d’elle, depuis le
début de ce week-end, il ne pense qu’à cela, il veut prendre du bon temps,
celui qu’hélas il ne trouve pas auprès de sa dulcinée ni dans ses bras.
Après une bonne douche, Manon se
prépare pour le dernier soir dans les bras de son cupidon, un petit pincement
au cœur mais heureuse d’avoir déjà vécu ce petit bout de vie avec lui. A son
tour, Eduardo prend une douche pendant que Manon prépare l’ambiance. Elle
enlève son peignoir de bain pour rester en déshabillé noir transparent, elle a
pris le temps de se maquiller un peu, de mettre un string et des bas, elle
chausse ses escarpins et appelle la réception de l’hôtel pour avoir un petit
café et des petites gourmandises pour accompagner le jeu amoureux. Elle allume
les bougies sur la petite table se trouvant au pied du lit…
L’hôte de la chambre arrive avant
que ne sorte Eduardo de sa douche, Manon à pris soin de mettre un peignoir
avant de le faire entrer pour déposer la commande. Il s’en va, ni vu ni
connu !
Elle programme son mobile sur sa
liste musicale et appuie sur play, la voici dans l’ambiance de ce nouveau
délire !
Eduardo sort de la salle de bain
et se trouve surpris : « Waouh, tu as fait les choses bien !
C’est vraiment sympa… » Il se met tout de suite par terre à côté d’elle
sur le petit tapis en peluche (un peu kitch mais confortable) il ajoute :
« T’es belle Manon, vraiment magnifique… » et il l’embrasse. Manon ne
le trouve pas mal non plus ! En le regardant elle ne peut s’empêcher de
penser malgré tout qu’il va un peu lui manquer après. Quand on parle avec une
personne par le biais d’internet c’est bien différent que de la rencontrer et
de faire avec elle ce dont on avait rêvé et ce sur quoi on avait fantasmé, cela
dit, ils ont déjà vécu de bons délires et c’est grâce à cela qu’ils en sont
là ! Eduardo sent qu’elle est mélancolique, elle s’ouvre à lui en lui disant
avoir beaucoup de tendresse pour lui : « Moi aussi je t’aime bien
Manon, je pense qu’il sera plus dur pour moi de repartir que pour toi, si rien
ne me retenait je ne voudrais plus te quitter tellement je me suis régalé tout
ce week-end, c’est normal aussi, - plaisante t-il soudain – je suis une drogue
dure, dès qu’une femme passe du temps avec moi elle ne peut plus me
résister ! » Manon retrouve le sourire en le traitant de macho comme
elle aimait le nommer de temps en temps et l’aimer aussi pour ça !
« Alors on pleure ou on
profite » Demande Eduardo
« On profite bien
sur… » Répond Manon en se jetant à son cou.
Depuis que Manon avait lié amitié avec Eduardo elle
s’était toujours dit et se dit toujours qu’elle prendrait le meilleur de ce qui
l’intéresse en lui parce qu’elle a déjà tout dans la vie. Alors, pourquoi me
direz-vous cette aventure ? Tout simplement parce qu’elle a envie de se
connaître davantage, envie d’explorer et de goûter à ce fruit que tous appelle
défendu parce qu’il implique deux personnes qui ont déjà le cœur pris. Si alors
il faut cacher cette histoire à tous ceux qui ne comprendrait pas, soit !
Faisons-le caché ! Le but dans l’histoire c’est de ne faire souffrir
personne et si d’un commun accord les deux « pêcheurs » décide
de n’en rien révéler il faut s’en tenir à ces accords quand bien même l’un des
deux s’attacherait à l’autre, ce qui est possible qu’il se produise, le jeu en
vaut-il la chandelle ? Si celui-ci peut aider à avancer et à se sentir
mieux, oui, si non, il ne faut jamais faire les choses contre son cœur ou
savoir assumer après quoi qu’il nous en coûte !
La pièce est tamisée et légèrement chauffée. Avec son
portable Manon à fait une sélection de chansons pour mettre un fond sonore, elle
est maintenant ouverte au septième
ciel !
« Je voulais savoir si tu danses, au premier
rendez-vous ? c’est tout ! » Demande Manon qui s’est mis dans
l’ambiance avec une chanson romantique.
« Je veux bien danser sur n’importe quoi pourvu que
l’on soit bien collés l’un contre l’autre ma coquine ! » Répond
Eduardo se levant pour l’emportant dans ses bras.
Et c’est là que commence la chanson, la décadence de Serge
Gainsbourg…
A mesure qu’il danse et se frottent, la chaleur de la pièce
mêlées à la leur se confond, , la tête d’Eduardo sur la chevelure de sa
partenaire et son parfum emplissant ses narines, il murmure : « Tu
me fais bander Manon ! » Manon fait fi de cette réflexion et continue
à se trémousser afin de caresser de son corps celui de Eduardo : Elle est
toujours en déshabillé noir avec ses escarpins et ses bas, lui avec son caleçon
et sa chemise blanche à moitié ouverte. La musique envahit l’espace et donne le
tempo : Gainsbourg : Initiale BB, La décadence, Je t’aime moi non
plus… Cette musique là les fait bien planer, ils sont sur la même longueur
d’onde, Eduardo s’empare des lèvre de Manon… C’est reparti pour une nuit
torride ! Tous deux ne tardent pas à se retrouver sur le lit, Eduardo
laisse sa main se balader le long du corps qu’il désire comme un fou ! En
continuant de l’embrasser, lui qui était au dessus d’elle se voit projeté sur
le lit, Manon domine ! En douceur elle passe sa main dans la chemise de
Eduardo et commence à lui embrasser le torse et à s’attarder sur ses tétons en
les léchant et en les titillant un peu, de sa main elle caresse encore le torse
et descend tout doucement vers le caleçon, elle sent le sexe de son beau
cupidon durcir encore plus lorsque elle s’attarde sur le tissus de son dessous,
elle continue d’embrasser son corps et descend peu à peu, toujours en douceur vers
l’érection, le caleçon s’envole dans un coin de la chambre ! Eduardo gémit
un peu et encore plus lorsque Manon enfonce son sexe dans sa bouche, elle veut
faire durer le plaisir, ça dure… ça dure… ça dure ! Eduardo ne voulant pas
exploser tout de suite et de cette manière lui dit « Je veux ta chatte,
maintenant ! » Il transpire et elle est dans tout ses états… Eduardo
plonge en elle d’un coup sec, à son tour Manon se met à gémir et à frissonner…
Tous deux jouissent ensemble. Reprenant leurs respirations, après deux minutes
Manon dit « La soirée ne fait que commencer n’est-ce pas mon beau
Eduardo ?
-Oui, mais là faut que je recharge ! » Lance t-il
en souriant.
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