LE TEMPS D'UN WEEK-END (chapitre 1)




Manon enfile ses bas, omet de mettre sa culotte, mais pour son rendez-vous accroche ses portes jarretelles et met sa poitrine en avant dans un soutif à balconnets, le blanc en dentelle. Tout en s’apprêtant pour cette aventure, elle sent la chaleur l’envahir à l’idée de faire chavirer cet homme tant attendu. Elle met sa chemisette blanche et laisse une belle ouverture à l’imagination de sa poitrine généreuse.

Eduardo, dans le train trouve le temps long, il imagine des tas de scénarios quant à son aventure avec cette femme qu’il n’aime pour l’heure que pour sa générosité, ses délires, sa sensualité et son amour pour  « la bagatelle ». Sera-t-elle vraiment celle qu’il a pu désirer certains soirs en se caressant dans son lit ? Il savait déjà qu’elle était discrète et humaine, qu’elle avait un grand cœur et qu’elle était ouverte, cela, déjà, le rassurait. Il n’avait aucun remord quand à son mensonge pour venir la rejoindre…

Manon ne se posait pas tant de questions à ce sujet ! Enfin prête, elle se rend à la gare, son cœur s’emportant vigoureusement dans sa poitrine. Le train entré en gare depuis déjà un moment, elle recherche son cupidon tandis que les regards sur elle, de toute part se font pesant. Sera-t-il là ? Aura-t-il osé quitter sa vie pour une aventure sans lendemain ? Au fond, elle n’en doute pas… Elle sait qu’il viendra ! Elle a tout fait pour ça et elle sait que son physique l’attire : Elle n’est pas trop grande mais bien proportionnée, elle a un visage ovale , une bouche pulpeuse, des yeux noisettes, des cheveux qui descendent jusqu’à mis-dos et c’est une femme sexy et charmeuse qui croque dans la vie !

De très loin d’ailleurs, elle l‘aperçois tel qu’elle l’a toujours vu en photo et imaginé physiquement, concrètement : Grand, yeux noirs, cheveux bruns, barbe naissante, un latino… Beau ! Quand leur regards se croisent enfin, le cœur s’emballe de nouveau. C’est en marchant d’un pas décidé qu’elle va vers lui, les pas du bel Apollon sont aussi francs ! Ils se découvrent pour l’heure aussi sensuels « en vrai » que dans leur jeux virtuels, c’est la première impression…


« Alors ma muse, tu vas m’emmener où ? » Demande Eduardo de sa voix grave après lui avoir donné un baiser haut en tendresse sur la joue et lui avoir demandé si elle allait bien. Après un silence, intimidé, Manon reprend ses esprits et lui dit : « J’ai préféré prendre deux billets de train avec couchettes. »

Eduardo salut l’initiative des idées plein la tête :  « Coquine ! Va pour un autre voyage, je ne serai pas seul cette fois ça paraîtra moins long, enfin, j’espère ! Tu m’emmènes où en train ?
« N’importe où pourvu qu’on passe un bon week-end. Fais-moi confiance !» Manon se sent un peu défaillir tant son cœur bat, mais elle garde son optimisme et la liberté espiègle de ses expressions, ce qui fait bien sur sourire Eduardo, qui se laisse guider par cette déesse qui machinalement, avant d’entrer dans le wagon couchette, attrape sa main sans aucune gêne, elle sait ce qu’elle veut tout de suite ! Il est très curieux mais en même temps la surprise sera à la hauteur, il ne le sait pas encore…Il y croit !

Après s’être découvert par le biais de la toile et s’être souvent parlés, tous deux savent déjà par quoi va commencer leur escapade. Eduardo, se pose toujours beaucoup de questions mais ne les expriment pas, l’heure est à la découverte et il ne veut rien gâcher ! Il a pu se libérer et c’est déjà une vraie bonne
nouvelle !

Brûlants d’envie, en s’enfermant dans la couchette, ayant posé leurs affaires, ils se regardent tout d’abord sans ne rien se dire, des yeux qui se fixent intensément, il n’est l’heure de parler, Eduardo s’approche de
« sa » muse et en la collant contre la porte de la cabine l’embrasse avec fougue et l’embrase, il connait l’importance qu’elle attache aux baisers. C’est en la caressant, en l’embrassant encore et encore qu’il sent sous ses mains ce qu’elle a en dessous de ses vêtements et, déductions faites, qu’elle n’a pas de culotte ! A son tour cette fois d’avoir le cœur qui s’emballe. C’est avec une passion ardente qu’en continuant à mettre sa langue au service de celle de sa partenaire qu’il introduit sa main dans son soutien gorge, la fièvre monte ! Eduardo se sent un peu serré dans son jeans, Manon déboutonne un a un les boutons de son pantalon en touchant généreusement son entrejambe… Tout deux n’en peuvent plus, un premier rendez-vous tel que celui-ci c’est souvent très fort ! Eduardo sans enlever son pantalon sort son sexe et incite Manon à se cambrer…

Le cœur toujours battant due à l’émotion et l’effort, Manon et Eduardo peuvent désormais se regarder bien dans les yeux et commencer à discuter, enfin, l’espace de quelques minutes, comblés par  leur première
fois !

« Tu crois que l’on pourra dormir ? » Demande Manon amusée. « C’est ce que tu souhaite ? » Demande à son tour Eduardo de son air de tombeur et bien polisson ! En guise de réponse, Manon s’empare de « son brun latino » et l’embrasse tandis qu’il passe sa main dans sa longue chevelure… Il ne s’était pas menti, ils assurent !


5 commentaires:

  1. bien emmené, aéré . Le style est rapide . Ca se lit facilement

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  2. Pauley, c'est délicieux...! Cela m'a rappelé un merveilleux souvenir que j'ai promis de partager avec toi. Beaucoup de boulot ces jours-ci mais d'ici la fin de la semaine, je te promets de m'y mettre.

    Ton style d'écriture est simple, tes mots permettent de ressentir la fébrilité des personnages; c'est très vivant! Mais dis, l'adorable et désirable monsieur à la barbe naissante s'appelle tantôt Léandro et tantôt Eduardo...

    Bisous et j'ai déjà hâte à lundi prochain :-)

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  3. Merci France !! Oui désolée et encore merci de l'avoir relevé, j'ai corrigé ça, j'ai de bonnes raisons d'avoir changé ce prénom ! Cela ne changera en rien ma nouvelle, bisous

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