LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 6)


VI





Ils ne se reverront plus après ce week-end mais il préfère ne pas y penser et n’y pense pas, le moment est fort comme tous ceux vécus ce week-end. Peut-être ressentent-ils des sentiments, c’est sur, nous pouvons tous en ressentir après une telle aventure …

Eduardo s’est un peu assoupi, Manon en profite pour écrire un peu :

« Le temps d’un week-end,
Tu as été à la hauteur de tes confidences,
Que cette nouvelle se répande !
Tu es et restera ma belle récompense,

Je te garderai dans mon cœur
Une place ensoleillée,
Quand renaîtront les ardeurs
De notre rêve éveillé !

Tu pourras toujours me retrouver ailleurs
Quand tu n’auras pas le moral,
Reprendre de nous le meilleur
De nos douceurs extrêmes ou animales.

Je remercie le ciel d’avoir croisé ta route
D’avoir reçu autant que j’ai donné…
Ne sois jamais à mon sujet dans le doute
Car quand je donne, je ne reprends jamais !

Bonne route mon Cupidon,
Tendresse et baisers ! »

Manon glisse ces quelques lignes dans le sac de Eduardo et en profite pour reprendre une douche et se changer. Après un petit somme, Eduardo se réveille. « Tu n’as pas dormi beaucoup ! » Dit-elle
« Je rechargeais !» Répond t-il, souriant, sous le charme de la nouvelle tenue de Manon.

Elle sourit à son tour et sent de nouveau son cœur battre très fort, elle s’allonge à côté de Eduardo qui la regarde intensément en lui caressant le visage, il ne dit rien mais ses yeux parlent, elle en profite pour  l’embrasser alors… « Je rêvais de t’embrasser, je me demandais si tu le faisais bien, j’ai ma réponse ! » Lança Manon. Eduardo alors demande « Et qu’elle est elle ta réponse ?
- J’adore ! » Répond Manon en recommençant à savourer ses lèvres. Eduardo léger comme une plume et fier recommence les caresses, les baisers sur tout le corps, il fallait qu’il en profite. Le corps frissonnant de Manon l’invite à recommencer et l’entendre gémir l’excite. Eduardo lui dit aimer lui faire du bien et lui parle comme un amoureux romantique, elle apprécie et se laisse aller, l’instant est propice et bien choisi pour garder pour eux tout ce qu’ils ressentent et se dire tout ce qui leur passe par la tête.

Manon se lève et commence à danser sur la musique qui passe en boucle depuis le début de la soirée (Il est minuit passé, elle est vêtu d’une robe chemisier noire ouverte en décolleté plongeant, elle porte un soutient gorge blanc et noir, un string coordonné et une paire de bas noir, et chaussée de ses escarpins (toujours)…) elle bouge son corps et se laisse porter par la musique qu’elle trouve planante et déboutonne un peu plus sa robe. Eduardo regarde le spectacle des étoiles plein les yeux, il la rejoint sur « la piste » , Manon en plaisantant lui dit « Je ne sais pas s’il est autorisé ici de rentrer en calbut sur la piste de danse !
- Je ne suis pas n’importe qui moi, ils ne diront rien » Répond Eduardo complice du jeu !
Il s’approche d’elle et se laisse lui aussi séduire par la musique, son souffle dans le cou de Manon, il continue ce qu’elle à commencé à faire, il déboutonne sans se presser sa robe, lorsque cette dernière tombe au sol, il libère sa poitrine bien ferme pour encore l’aspirer avec délice, Manon se laisse aller. Tout deux tombent à genoux au sol et continue à se faire du bien, de confidences en baisers, de battements de cœurs, de chair de poule à chaleur, l’ambiance est torride et riche encore de leurs ébats. C’est en levrette que par pulsions et « sauvagerie doucereuse »qu’ il jouiront laissant s’exprimer l’envie mêlée à leur voix.

« Tu m’as vidé, je crois que j’ai plus rien ! » Lance Eduardo pas remis encore de l’intensité de l’acte, essoufflé et souriant, satisfait !
Sur le même ton amical Manon se laisse aller, elle aussi à ses ressentis :
« On va dormir un peu mais tu vas te remettre tu vas voir !
- T’es jamais rassasiée toi
- Je croyais que tu m’épuiserais comme tu as dit la dernière fois, « Je t’épuiserai à force », tu ne te rappelle pas ? »
Eduardo adresse à Manon un sourire coquin et renchéri :  « Mytho, t’es même pas un tout petit peu épuisée ?
-         Un petit peu mais je n’ai pas sommeil là tout de suite !
-         Vraiment ? Pas un pet de fatigue, t’es sure ? Viens je vais te câliner un peu et te chanter une berceuse !
-         Si tu peux me caresser en même temps, ça ne me gêne pas…
-         T’es vraiment une coquine, une grosse cochonne même !
-         Et tu n’aimes pas ça ?-demande Manon d’un sourire esquissé et aussi de malice-
-         J’adore ça ! T’es vraiment la plus sensas que j’ai serré dans mes bras et baisé ! »
Manon qui n’a pas cessé d’avoir le cœur qui bat tout au long de l’aventure sent la chaleur l’envahir jusqu’au cerveau :  « Tu dis ça à toutes celles qui te font exploser toute une nuit, tu es un vrai macho Eduardo ! » Pouffe t-elle
« Je ne sais pas si j’ai même dit ça à ma femme, je n’ai pas le souvenir d’avoir rencontré une femme  aussi ouverte que toi, je crois que ce genre de nana sont trop rares et avec bonheur je tombe dessus, mais, elle n’est pas pour moi ! » Dit Eduardo plus sérieusement. Manon rougit un peu :  « Tu es charmant comme tu es beau Eduardo, je sais que cette femme là t’attends quelque part !
-         A quelle gare me donnera t-elle rendez-vous ?
-         Je ne sais pas moi, je ne suis pas un devin » sourit Manon.

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