LE TEMPS D'UN WEEK-END (chapitre 2)




Tous deux savent que leur histoire ne durera pas, les raisons leur sont propres et respectables. Mais ce week-end là est à eux et ils resteront copains ! Manon ose l’espérer…

Nos deux tourtereaux n’ont pas dormi de la nuit, à peine un peu somnolés le temps d’une petite pause dans les bras l’un de l’autre, bien collés parce qu’une couchette de train n’est pas des plus confortables vous en conviendrez !

Arrivés en gare de Toulouse une seule idée les anime, une bonne douche dans un hôtel plutôt sympa, Eduardo se laisse guider par Manon qui semble avoir tout prévu, ce qui ne lui déplaît pas, il est sur un nuage et il a faim !

« Tu connais bien cette ville ? » Demande Eduardo
« Assez ! » Répond t-elle d’un clin d’œil. Elle lui explique qu’elle a passé souvent ses vacances par ici mais que c’est un endroit assez retiré pour que quelqu’un daigne la reconnaître, parce qu’il ne faut surtout pas qu’ils soient reconnus !

Eduardo lui fait confiance et la suit dans ce petit hôtel qui, oui, est bien sympa et qui fait petit restaurant. Il fait une petite commande pour manger un peu, Manon n’a pas trop faim, elle commande un café. Ils s’assoient à une table face à face et sans se parler se dévorent des yeux, tantôt en souriant (heureux) tantôt en se dévisageant (excités encore) !
Après son petit déjeuner, Eduardo est rassasié mais tient à sa petite douche, il a déjà une petite idée de la scène…

Dès leur arrivée dans la chambre ils découvrent une endroit bien douillet et une pièce chauffée à bonne température puisque dehors il fait froid !

Posant leurs petits sacs par terre, Eduardo se met aux pieds du lit et écartant ses bras en croix et se laisse tomber dessus, Manon le regarde amusée et va lui donner un baiser avant de le devancer dans la salle de bain. En se dirigeant vers la pièce, elle laisse tomber un a un ses vêtements comme le Petit Poucet ses petits cailloux blancs ; du lit, Eduardo regarde ce spectacle qu’il trouve très passionnant : « Tu comptes vraiment que je reparte à quatre patte chez moi toi ? Coquine… », « Tu pourras toujours venir me frotter le dos si tu veux toi aussi que je te rende la pareille ! » ajoute Manon en souriant. « T’es vraiment superbe » lâche t-il dans un soupir présageant une belle suite…

Un petit moment s’écoule, tout petit, Manon rince sa longue chevelure tandis qu’Eduardo s’introduit en catimini (soit disant !) dans la salle de bain, elle pensait qu’il se dégonflerait peut-être crevé par le voyage etc. Mais non, il est bien là à la regarder se laver et à sentir son sexe se durcir de nouveau, sans le toucher et ensuite entre ses mains. Nu comme un vers il la rejoint dans la douche et s’installe derrière elle, s’en suivent des baisers langoureux, des caresses mousseuses et le plaisir qui suit sensuellement son cours. Manon sort de la douche pendant qu'Eduardo finit de se rincer, elle l’attend en s’essuyant le corps en douceur et le regarde se rincer, le jet d’eau au dessus de la tête !

Un mec qui se douche, c’est excitant, surtout quand il est beau et aussi bien bâtit que lui, enfin c’est ce qu’elle pense !

Manon se pomponne un peu mais ne s’habille pas, Eduardo sort à son tour de la douche, il se colle contre elle déposant toutes les gouttes de son corps encore mouillé sur le corps sec et doux de Manon qui se trouve à demi-surprise et toute frissonnante, les tétons bien durs. Il recommence à l’embrasser, ils aiment s’embrasser, leurs baisers fiévreux est toujours une belle invitation, un fabuleux rendez-vous ! Ils sortent ensemble de la salle de bain sans décoller leur lèvres, Eduardo va s’occuper d’elle, mais avant il la dirige vers le lit, elle, ne regardant que ses yeux ; il la fait tomber sur la couche en douceur et avec élégance, le corps nu de Manon donne des raisons à Eduardo d’avoir envie de la caresser et de l’embrasser partout, il s’exécute et décide de faire durer le plaisir : D’abord sur sa bouche et sur sa poitrine ferme. En même temps qu’il l’embrasse il laisse voyager sa main jusqu’à son sexe en introduisant en douceur son doigt, la fièvre et les frissons reviennent, Manon gémit, le jeu en vaut la chandelle, il descend ensuite jusqu’à son sexe et commence avec sa langue à la déguster. A mesure qu’il s’exécute il la sent toute tremblante elle finit par jouir très fort au contact de cet exquis scénario : Eduardo descendu jusqu’à son sexe et qui la pénètre toujours de son doigt ! A son tour elle aussi l’enchante de ses baisers et de sa langue, il est maintenant debout devant elle, elle s’empare de son sexe et le porte vers sa bouche, reprend sa respiration en même temps, elle savoure son membre comme elle lécherait une glace et le titille encore et encore avec quelques petites aspirations, le sexe presque prêt à exploser, Eduardo s’introduit en Manon d’un coup sec et ralenti la cadence, ils transpirent et prennent leur pied, ils se parlent même pour s’exciter encore… C’est assise sur son sexe par des vas et vient rapide et riche en intensité qu’elle fait jouir Eduardo en elle et jouit à son tour avec lui cette fois !

Dormir ! Non, dormir c’est impossible avec une telle pression, ils ne se connaissent pas encore bien, c’est tout nouveau et ils ont un week-end : « Il ne faut penser à rien se disent-ils d’un air complice »… Mais il faut toutefois un peu se reposer !

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