LE TEMPS D'UN WEEK-END (Chapitre 7)




VII



Elle enlève maintenant son string et ses bas tout en continuant le striptease qu’elle avait commencé à faire en dansant pour exciter son Cupidon, oui, Cupidon la fait rêver, il n’est pas son grand amour, il n’est pas celui qui tiendra sa main jusqu’au bout, mais il restera ce petit coin de verdure fraîche,  cette jeunesse et son impertinence, sa manière de grandir et encore de conquérir par d’éternelles expériences invitants aux fantasmes, toujours faire son show, le cœur d’un homme n’est jamais totalement conquis par celui de celle qui partage sa vie que si elle sait par expérience que rien est acquis, il faut avoir de l’imagination et rester une femme à par entière. Un enfant ne doit jamais être un obstacle à une vie sexuelle. Manon à juré fidélité et elle est fidèle, fidèle à ses engagements, fidèle à elle-même, honnête, son ouverture d’esprit ne s’est pas posé là un jour pour un plaisir égoïste mais pour un feu d’artifice permanent.
Eduardo comprend très vite qu’une telle âme ne peut être abandonnée d’un homme qui lui a offert son cœur. Lui aussi est amoureux de sa femme, mais il ne lui dira jamais qu’il est allé cherché ce qui lui manquait dans les bras d’une autre, elle ne comprendrait pas, Manon mis du temps à le comprendre et elle ne saurait dire si elle se ferait à cette idée, y penser est une chose, mais concrètement... Enfin… C’est tout contre le cœur d’Eduardo qu’elle pose sa tête, d’un bisou sur le front, il lui dit encore : « Tu veux que je te fasse une confidence Manon ? –puis il continue sans la laisser répondre- Je n’ai aucun remord, aucun regret !
- Tu me rassure –dis Manon se moquant gentiment de lui-
-         Tu veux pas être ma maîtresse encore
-         Le temps de cette nuit Eduardo –Dit Manon d’un ton plus grave-
-         Dommage, je sais que tu vas me manquer
-         Là tout de suite je dirai comme toi, je sais que ça va être dur au début, on va peut-être souffrir qui sait, de la séparation, et je ne veux pas tomber folle amoureuse de toi, devoir vivre avec toi toujours dans ma tête alors que je suis heureuse en ménage, je ne quitterai jamais mon mari !
-         J’avais compris ! » Dit Eduardo brisant la glace, la conversation penche trop vers les lamentations, il fallait clore le débat.
-         « je t’aime » Lança l’un d’eux, puis le silence s’installa, puis les rires, puis le coup de barre (trop sommeil (sourire)).

Durant le temps qu’il leur reste maintenant, il faut un peu qu’ils récupèrent. Manon se retourne dans son coin pour dormir, Eduardo se love contre son corps tout en douceur.

Il n’est pas loin de quatre heure du matin, Manon se réveille, se retourne et sent cette présence à côté d’elle, comme elle va disparaître bientôt cette présence endormi, il faut peut-être la réveiller tout en douceur par des caresses, des baisers, elle s’exécute !
Eduardo entre l’éveil chaleureux et le sommeil semble aimer ça… Pour le voir elle allume la bougie de la veille et la pose sur la table de nuit juste à côté d’elle. Eduardo ouvre les yeux : « C’est l’heure ? » demande t-il, Manon lui sourit et lui dit : « Il nous reste vraiment plus qu’une matinée, j’ai encore envie de profiter de toi… » Eduardo encore un peu sonné se lève et va dans la salle de bain se faire un brin de toilette pour honorer sa belle inspiratrice, pour se faire il lui faut être bien réveillé.
Cette fois ci, c’est elle qui va le suivre dans la salle de bain et le rejoindre dans la douche.
Eduardo accueille Manon avec plaisir à ses côtés et décide de lui faire lui-même sa toilette : Dans sa main, il met un peu de gel douche et en douceur commence à lui frotter le cou et descend sur sa poitrine, Manon imite son amant, ils sont maintenant bien réveillés, se rincent et sortent ensemble de la douche, ils s’essuient vigoureusement pour se faire l’amour l’instant d’après sur le lavabo :
« Tu es du viagra ambulant, on te l’a déjà dit ça ? » Dit Eduardo en la pénétrant en douceur. Manon rit de cette comparaison et gémit à chaque fois qu’il la bouscule… Elle est bien inspirée, c’est tout !
Quand tous deux atteignent l’orgasme après les vas et vient d’Eduardo tout en douceur, Manon dans un soupir coquin lance : « Je pense que tu es encore capable de me faire atteindre le nirvana deux ou trois fois avant que l’on ne rentre chacun de notre côté, le temps de recharger…
-         Ah ouais ?  t’es toujours partante ? Tu m’épates toi, t’es jamais fatiguée !
-         Le temps pour toi de recharger ! » répète t-elle en un sourire.

Eduardo apprécie cet humour et cette générosité dans la manière qu’à d’offrir Manon, bien des femmes sont ouvertes et se ferment après quelques années dans les bras du même homme, elle, à juste fait une petite entorse à son couple pour mieux repartir dans le jeu de séduction avec son mari. Il faut parfois de la nouveauté à l’être pour continuer à s’épanouir, pas une histoire d’amour dans toute sa splendeur mais un petit feu d’artifice pour laisser renaître d’autres et d’autres étincelles. Eduardo a été mis au parfum dès leur premières confidences. Même s’il trouve parfois excessives les attitudes de Manon quant à sa manière de mettre « carte sur table » de « se prendre la tête » ou tout simplement de s’attacher. Il peut admettre qu’il est bon de se sentir désiré et courtisé de la sorte. Il pourrait même passer outre le fait que cette muse s’attache à lui parce qu’au fond, nous n’avons qu’une vie, se laisser aller dans un rêve, réaliser son fantasme c’est bien vivre une once de plénitude et de fierté !

Dormir, non ils ne dormiront pas, ils ont décidé de repartir repu, enfin pour quelques heures, le temps de « recharger » !

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