Quel plaisir d’ouvrir les yeux
après un peu de repos ! Se réveiller avec un cupidon ! Ont-ils
rêvés ? non ! Ils ont agis !
Il est vrai que tous deux ne se
posaient aucune question quant à la suite de leur histoire, il ne fallait pas
d’ailleurs qu’ils s’éloignent de la raison pour laquelle ils se sont
retrouvés : Profiter de ces deux jours et ne penser à rien d’autre !
De la tendresse et du respect, oui, des points communs naissants les uns derrière
les autres !
Ce n’est donc pas une histoire
à l’eau de rose quand on pense que chacun d’eux ont une vie et que c’est une
escapade qui peut coûter cher autant à l’un qu’à l’autre (sentimentalement),
mais c’est aussi l’occasion de s’inspirer entre deux esprits bien pensants,
faire l’amour ou baiser pour ceux qui aiment s’adonner à ce « sport »
n’est pas une tare, bien au contraire, se faire du bien de la sorte nous ouvre
l’esprit sur bien d’autres sujets ! Eduardo et Manon avait besoin de cela,
lui parce qu’il ne faisait plus l’amour depuis belle lurette, elle parce
qu’elle avait envie d’une aventure passagère, une seule…
Visiter Toulouse, parler de
Toulouse n’est pas tellement le sujet ici, donc, lecteur, arrête de lire si tu
crois que je vais faire le guide !
Après une petite sieste matinale
de deux heures nos deux aventuriers sortent un peu ! Il fait beau pour un
jour de novembre, le soleil les suit. C’est main dans la main qu’ils marchent
dans les rues de Toulouse comme en pleine découvertes. Ils sont heureux et
c’est le week-end !
Après avoir un peu marché et
arpenté les rues de la ville, avoir visité musées et autres, ils vont s’assoir
à un café pour se reposer un peu.
« Alors, tu veux faire quoi
maintenant ? –Lance Eduardo-
- Je connais un petit coin sympa,
tu veux que je te le montre ? Mais il nous faut prendre le
bus ! » Demande et informe Manon. C'est un endroit beau et vert...
« Toi… O toi … Tu
veux me montrer un coin de nature… Allez, va pour le coin de nature ! c’est toi
le guide ! Je n’ai pas peur !» Répond Eduardo blagueur et inspiré.
Dans le bus qui les mènent au
but, Eduardo et Manon se sont placés tout au fond, le bus est quasiment vide et
de blagues en confidences tous deux ne résistent pas à s’embrasser encore et
encore, ce qui produit bien sur chez eux une vive excitation ! Se faisant
le plus discret possible, il la caresse par-dessus ses vêtements. Si l’on
devait les dessiner à l’instant, ils nous feraient penser à un couple
d’adolescents qui se fichent des regards sur eux et s’embrassent à pleines bouches
quel que soit le moment ou l’endroit ! C’est beau, une aventure qui
commence ! Ils sont en osmose parfaite.
Dès leur arrivé à destination,
c’est le long du canal du midi qu’ils marchent main dans la main :
« J’ai envie de toi, là,
tout de suite ! » lance Eduardo
« Ici ? » Répond
Manon.
Sans trop lui donner le choix, il
l’attire vers un des plus gros platane qu’il a repéré en arrivant, et, comme à
l’accoutumé entre eux, n’hésite pas à se manifester avec aise, il la pousse
contre l’arbre, il jette sa veste par terre, Manon laisse la sienne tomber
aussi… C’est collée contre ce platane qu’elle succombe encore et toujours au
charme envoutant d’Eduardo et c’est avec grand bonheur qu’il l’embrasse en
douceur et descend en baisers dans son cou jusqu’à sa poitrine qu’il découvre
un peu pour l’embrasser de toute sa fougue et de toutes ses envies…
Baiser, ils ne pensent qu’à
ça ! Et pour l’heure, ils ont bien raison !!
De gestes secs, appliqués et
précis, Eduardo relève la jupe de Manon et écarte son string pour la caresser
un peu, se trouvant de nouveau serré dans son jeans. Il se libère de cela en
ouvrant en vitesse son pantalon, il relève la jambe de Manon sur sa hanche pour
la pénétrer fortement, l’entrejambe de sa partenaire est trempée, ce qui le
rend fou. En même temps qu’il la pénètre il lui serre bien les fesses, le
plaisir se fait entendre où par bonheur ce jour là il n’y a personne pour les
surprendre, une aubaine !
L’ébat, fut furtif mais
concluant, excitant… « On recommencera tout de suite à l’hôtel ?!»
Dit Eduardo essoufflé mais comblé. « Oui on recommencera ! » se
réjouie Manon. Ils reprennent le bus et rient ensemble de leur passage en
forêt. « L’été c’est divin, dans un grand champs de pâquerettes, c’est
meilleur et surtout c’est plus chaleureux, mais bon… Je peux dire que j’ai
pris mon pied ! » dit Manon pas farouche. Eduardo sourit et se
réjouit de la voir à ce point et réellement, à lui, compatible !
Avant de retourner à l’hôtel, les
deux jeunes tourtereaux s’arrêtent à un petit restaurant pour déjeuner. C’est à
une petite table bien décorée que le serveur les installe, la salle est
chaleureuse et intime. Comme dehors il fait un peu frais et que dedans il fait
assez chaud, Eduardo retire son gilet « Tu permets ? » demande
t-il, Manon lui fait un petit clin d’œil, elle adore sa chemise noire qui lui
va à ravir, il la déboutonne un peu, elle est toujours envoûtée, elle craque
pour les hommes en chemise (bien sur pas n’importe quel homme et bien sur pas
n’importe quelle chemise !) Ils se commandent un petit apéro et le serveur leur
sert quelques amuse-gueules, ils se détendent un peu et trinquent à la suite
des événements ils sont heureux. Manon, pendant le repas, qu’elle trouve
plutôt silencieux (parce que c’est bon) ôte ses chaussures discrètement et
s’amuse avec son pied à caresser l’entrejambe de Eduardo qui semble apprécier
ce genre d’initiative : « T’es une vraie allumeuse toi,
j’adore ! » chuchote t-il d’un sourire coquin. « Je ne vais pas
pouvoir te prendre, là, sur place alors arrête, je vais me sentir un peu à
l’étroit si tu vois ce que je veux dire ! » continue t-il d’un air
complice et avec le même sourire. Manon avoue adorer le mettre dans tous ses
états, c’est une chose qu’elle fait bien et maîtrise… Eduardo l’a très bien
compris, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est là !
Ce qui est vraiment superbe
dans cette aventure c’est de voir à quel point en s’appréciant par le biais du
net, ils se retrouvent ensemble comme s’ils se connaissaient bien, ils savent de
quoi parler, ils sont d’accord sur tout et ne parle pas de leurs vies
respectives, ils n’ignorent pas que converser sur ce sujet pourrait rompre le
charme et leur faire passer le reste du week-end à se prendre la tête, ce n’est
vraiment pas le cas !
Le fait de rester authentique paie souvent de belles manières ! Bien
sur on embellit toujours nos vérités pour ne pas paraître banal, mais dans
l’ensemble on peut se retrouver pour une belle histoire si l’on est
honnête ! Il n’y avait donc aucune ambiguïté !
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